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Mme Z. Patenaude

est décédée le 1er août

6 che

matir

it frappée de mpira gr: te titution lutta I

| contre 1a maladie.

| Mme Patenaude je | Louise Bernardin), est let le 6 mai 1864 t-Médard de War- wick, P.Q. Elle partit assez jeune

de la province de Québec avec les

iens pour faire Un stage de quel-

ques années aux Etats-Unis. La famille vint ensuite demeurer au Manitoba, en 1877, à la mon tagne de Pembina, se trouve aujourd'hui St-Alphonse Vers l'âge de 19 ans elle épousa Zéno- phile Patenaude à Carman, Man. M. l'abbé Cavanaugh of- ficiait

De ce mariage naquirent 12 enfants dont 8 décédée

M. Patenaude mourut en 1939

Mme Patenaude laisse dans le deuil quatre enfants: Mme O

Bourbonnais (Annonciade), Mme Daniel Naud (Adélia), Antoinet- te, à la maison, ainsi que Ludo vic. Lui survivent deux frères et une soeur: Louis Bernardin, de Los Angeles, Arthur, de Pine Falls, Man. Odélie, de Van- couver, CB

Mme Patenaude fut vie un modéle de travail Fer- vente chrétienne elle donna jus- que dans dernière maladie l'exemple de la patience et de la résignation. Elle était dame de Ste Anne. Les membres de la Congrégation assistèrent en corps aux funérailles. Précédées de leur bannière elles escortérent la dépouille mortelle dans l'égli- se. Les funérailles eurent lieu ce matin, 4 août, à 9 heures.

Le service fut chanté par le RP. I. Desautels, OM. vicaire Les porteurs furent MM Poirier, Henri Bernardin, Léo Bourbonnais, Magloire Bernar- din, Adénai Bernardin et Edou- ard Roy

L'inhumation eut lieu metière de St-Boniface

A enfants, nous offrons nos plus sincères sympathies,

et

toute sa

sa

au ci-

ses

Petites notes

Gérard et Marguerite Lalonde sont allés jasser quelques jours à Laclu, Ont, avec M. et Mme Victor Guilbert

Ils iront également

pour une Journée, . .

à Kenora

M. le Docteur E. T. Etsell est de retour à son bureau après un voyage de trois semaines en

Ontario.

M. Ernest Aubin annonce les

fiançailles de sa fille, avec M. Philippe Bibaud, fils de

Jeanne, | nu au Canada depuis la chute de

M. G. McCullagh fait appel

Harry |

feu le Dr G.-E. Bibaud et de Mme |

J.-A. Tremblay, de Winnipeg. Le mariage sera célébré le samedi 4 septembre, à 7 h. 30, en l'égli-

e du Sacré-Creur

Le caporal Francoise Belair, du Corps Féminin de l'Aviation royal canadien, stationnée à Vancouver, CB. est arrivée le dimanche ler août pour un con- de 12 jours chez ses parents, M. et Mme E. Belafr, de 507, ave-

| nue McDermot LZ . LL Remerciements M. Joseph-D. Patry et ses en’ fants désirent remercier bien 7 sincéremgnt toutes les personnes U) < qui leur ont témoigné de la sym- | Jp © /T pathie à l'occasion de la mort de VOTRE >. © Mme Joseph Patry PROTECTION ÈS di , Egalement 1: « FEMMES DEMANDEES ASSURANCES POUR AUTOS ET SUR LES RISQUES On demande des opératrices CONTRAT-GARANTIE l'expérience pour machines à Pour tout renseignement, udre électriques pour consultez I des pantalons et Assurapce générale : ue 4 701, Edifice Confederation Life ù : Téléphone 95 090 # « #Q demi te pou cet empiol Représentant mage Bureau du Travail et du Service TNE BRITISN EMPIRE ASSURAN È , ve À a \'innipeg su ee Sulectif, Edifice Lindsay, W ipni- pes

LA LIBERTE ET LE PATRIOTE

au fanatisme en Ontario

Le rédacteur du ‘’Globe and Mail” reproche

à M. King d'être trop favorable aux Ca- nadiens français. Le problème de. la cons-

cription. TORONTO

radio

discours était «

de la province d tario,

diens français et de leurs relation M. MeCullagh a reproché à l'hon.% M. Nixon, premier ministre d'Or {ario, d'appu e trés hon. M king premier ministre du Cana- ia, et à ce dernier de s'asser:

à la minorité canadienne-fra çaise.

Voici quelques passages du dis cours de M. McCullagt Mesda mes et Messieurs, je crois que ve l'heure de l'amère vérité Notre pre e à un premi rôe le à joue ans la question déci-

ve du progrès du Canada mr me nation unie, sans égard à la

le leur a relie Regardons ce que M. Nixon a con- tribué a but noble et élevé de

ile

“De s 1919 qu a été

f du pa ( ju à début de la présente guerre, M King à pe à present a ere e pére 1 1 er ae te ad

"LS es specte

rt ent "| int re cette espèce de fausse n'ét p e le tolérant le à nai nt dar a plaisance et lifférence à l'égard de la dé-

De l’aide est envoyée à la Martinique

WASHINGTON.—-En raison de la loi du prêt-location, les Etats Unis ont expédié plusieurs vais- seaux chargés de vivres aux îles de la Martinique et de ja Guade- loupe, dont la population souf- frait grandement de la faim C'est M. Edward R. Stettinius, administrateur du prêt-location, qui a révélé cette nouvelle

Après la capitulation de l'ami- ral Robert, deux cargos de 6,200 tonnes remplis de vivres ont été immédiatement envoyés à ces deux îles. D'autres navires doi- vent suivre bientôt,

Le prét-location des vivres est distribué en toute justice: les autorités françaises fixent elles- mêmes leurs prix.

Les deux navires arrivés sur les lieux contenaient entre autres choses: du lait évaporé, de la farine, de la viande, y compris du boeuf et du fromage.

M. Laugier nommé à l’université d'Alger

OTTAWA—La délégation de la France combattante à Ottawa confirme la nomination de M Henri Laugier, professeur à l'uni- versité de Montréal, au poste de recteur de l'université d'Alger en Afrique du Nord

C'est un poste de toute pre- muere importance puisque, même en temps de paix, l'université d'Alger est considérée comme la seconde de France, venant seule- ment après celle de Paris pour le nombre des élèves. A l'heure actuelle, l'université d'Alger est la principale institution d'ensei- gnement supérieur dans les ter- ritoires libérés de l'empire fran- çais et le centre de toute la vie intellectuelle et scientifique.

Avant la guerre, M. Laugier était une figure éminente dans les milieux politiques de France. | Il était professeur à la Sorbonne et directeur du centre national de la recherche scientifique, Ve-

la France, il avait tout de suite été nommé professeur à l'univer- sité de Montréal et avait pris une part de premier plan dans tous les mouvements scientifiques et autres qui tendaient à maintenir la France aux côtés des Alliés et préparer le relèvement de no- tre ancienne mère-patrie.

Causes de la disette de bière à New-York

NEW-YORK.—La “Times” de New-York rapporte que la ville de New-York connait actuelle- ment une disette de bière, parce que les brasseries ne peuvent pas se procurer le mais et les autres grains nécessaires. On ne croit pas que la situation puisse s'amé- liorer avant l'automne, alors que les nouvélles moissons seront dis- ponibles.

Le journal ajoute que les dif- ficultés d'obtenir l'outillage ei les moyens de transport néces- saire, aggrave encore la situa- tion. Certaines brasseries man- quent de bouteilles, d'autres manquent de barils, mais toutes leé brasseries de la côte est, souf- frent du rationnement de l'es- sence et des restrictions impo- sées sur les livraisons.

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la sernaine sacré à la politique libérale à l'égard des Cana-

M. C. George MeCullagh, éditeur du Globe and Mail de Toronto, à prononcé un discours

PE

diffusé de

par

postes de rnière. Le tiers du avec le reste de la Confédération

férente obéissance de M. King et de ses collègues à l'égard de la minorité canadienne - française toutes les matières politi

1ans ques “Cela s'est vérifié d'une façor rappante per | tuelle, quand le Car la nécessité de pour défendre même “Quand Ottawa a enfin ite la rce de la

M. King a

L \dant la guerre ac- ada s'est vu lever des

ex1s-

1evant

armées son tence sent guerre, en recouru au lâche

:

1942

:

Deux Américains sont accusés

L d'espionnage NEW-YORK.- Deux anciens gardiens de Staten Island con-

re les raids aériens ont été ac-

cusés d'avoir agi comme des es- pions allemands, par le grand jury fédéral semaine dernié- re, à Brook Il s'agit de Ed win Harry de Spretter, 55 ans, et de Ernest Frederick Lehmitz,

57 ans, qui ont reconnu leur cul- pabilité devant une commission américaine, à l'accusation d'es- pionnage. Ils ont été remis en li- berté moyennant un cautionne- ment de $50,000 chacun

11 y a 26 chefs dans l'acte d'ac- cusation, la plupart concernant l'écriture de lettres en allemand à l'encre invisible. De Spretter est en outre accusé d'avoir pro- curé à Lehmitz, moyennant $:00, un livre sur l'aviation américai- ne. On accuse encore les incul- pés d'avoir conspiré comme a- gents et employés du gouverne- ment allemand, de faire partie d'une grande chaine d'espionna- ge travaillant à New-York, Lis- bonne, Buenos-Aires, Bilbao, Ber- lin, Hambourg et Bremen.

On demande la démission de M. St Laurent

TORONTO.-C, S. Jackson, président de district de la “Unit- ed Electrical, Radio and Machine Workers of America” (C.IO.) a annoncé, la semaine dernière, que 60 délégués d'union repré- sentant les ouvriers de 26 usines de guerre en Ontario et dans le Québec, avaient passé une réso- lution à une réunion tenue à Welland, Ontario, pour réclamer le congédiement du ministre du Travail, l'hon. Mitchell et du ministre de la Justice, l'hon. Saint-Laurent.

Le départ de M. Mitchell a été exigé ‘‘à cause de sa faillite com- plète de fournir à la classe ou- vrière le support, dans ses tenta- tives organisées pour atteindre le maximum de la puissance dé- mocratique et maximum de la producticn."”

Au sujet du départ de M. Saint- Laurent on a donné la cause sui- vante: ‘Sa récente sortie en rap- port avec la situation des Cana- diens français, sert uniquement à créer plus de division dans les rangs du peuple canadien dans le domaine racial et religieux.”

INSTRUCTEUR

Le lieutenant-colonel Jean Du-

charme, E.D., 48 ans, de Mont-|

réal, dont le quartier général de la Défense nationale vient d'an- noncer la nomination comme 'of- ficier d'état-major de première classe et instructeur en chef de langue française à l'école des of- ficiers de Brockville, Ont. Vété- ran de la Grande Guerre, le co- lonel Ducharme servit durant 22 mois outre-mer avec les Fusiliers Mont-Royal durant la guerre ac- tuelle. Il était commandant du centre no 42 de Joliette jusqu'à sa nomination à Brockville,

| tableau

fde Marie

expédient de demander pe

spectatrice de canadien

qu

L) re au

on

vernement bien informé

l'égard du se

toire (la w “Vous uviendrez, M Nixon, que le peuple de notre

province, auquel on avait deman- son opinion sur ce de toute importance, au d'une procédure si extraordi dans la mesure

Mais en dépit

à répondu “oui” de 83.8 pour cent de ce jugement des citoyens

la négation de la démocr:

» à l'histoire

ng. Il

comme candidat iptionniste dans 1917...

York er

“Peut-on ner comme le

des

et demandé

électif complet

Les régiments canadiens en Sicile

Quartier général des Alliés en Ajrique septentrionale.—L'ét major allié a révélé, la semaine derniére, l'identité des neuf ba- taillons canadiens qui font par- tie de la prémière division com- battant en Sicile sous le com- mandement du major-général Guy Simonds, de Kingston, Ont Voici la liste:

Le régiment de Hastings et du Prince-Edouard, de Picton, Ont. désigné territorialement comme

\t-

régiment de l'est de l'Ontario; le régiment Royal canadien, de London, de St-Jean, Québec et

de Halifax, une unité permanen- te; le 48e régiment écossais du Canada, de Toronto; le régiment d'infanterie légère canadien Prin- cess Patricia, de Winnipeg et Victoria, une unité permanente; le régiment écossais Seaforth, de Vancouver; le régiment d'Edmon- ton; le Royal 22e régiment, de Québec, unité permanente: je régiment de l'ouest de la Nou- velle-Ecosse, de Bridgewater, N.- E.; le régiment Carleton et York, de St. Stephen, N.-B. faisant partie du régiment territorial du Nouveau-Brunswick.

En plus de ces neuf bataillons Ross Munro, correspondant de guerre de la Canadian Press, ac- tuellement en Sicile, a fait allu- sion dans ses récits au Bataillon de mitrailleurs de la Saskatche- wan, aux artilleurs faisant par- tie de la D.C.A. légère canadien- ne, aux artilleurs canadiens, à des troupes de tanks du Québec, mais aucune unité n'a été for- mellement identifiée.

ON ATTAQUE LE VAISSEAU DE ROOSEVELT FILS

Un poste du commandement allié en Sicile.—Le contre-torpil- leur américain à bord duquel le lieutenant Franklin Roosevelt, fils, sert en qualité d'officier, a subi une sérieuse attaque de la part des bombardiers plongeurs allemands, récemment, au large de la côte sicilienne.

Le vaisseau a chassé les appa- reils ennemis sans être touché directement.

Allocutions et lettres de S. S. Pie XI!

L'Ecole Sociale Populaire con- tinue, avec une louable régulari- té, sa publication des documents pontificaux. Sa dernière brochu- re, qui est la septième de la sé- rie ‘“‘Allocutions et Lettres de S S Pie XIJ”, contient trois impor- tants discours du Souverain Pon- tife: le premier à l'ouverture du Tribunal de la Rote tjer octobre 1942); le deuxième,—encore iné- dit au Canada,—irradié du Vati- can au Portugal, consacre le gen- re humain au Coeur immaculé (31 octobre 1942); le troisième, prononcé le 24 décem- bre de la même année, est le der- nier message de Noël Pie XII établit de nouveau les conditions fondamentaies d'une paix juste et durable.

Paroles de lumière et d'espé- rance qui brillent d'un éclat par- ticulier en ces jours de ténèbres et de souffrances. Elles réconfor- tent et orientent l'humanité dé- semparée. On ne saurait trop les lire et les répandre. L'E. S. P publiera le plus tôt possible le texte complet du discours de Pie XII aux ouvriers et celui de son encyclique du 29 juin dernier

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Au sujet des rations de thé et de café

OTTAWA.—Les approvisionne- ments de thé et de café au Cana- da ne sont pas suffisants, pour quelque temps encore, pour per- mettre une augmentation des ra- tions, annonce M. KR. T, Mohan, administrateur du thé, du café et des épices, à la Commission des prix et du commerce.

La déclaration de M. Mohan a été émise à la suite d'un nombre considérable de demandes de la part du public et des commer- cants qui ont fait suite à Ja nouvelle annoncée il y a quelques semaines à l'effet que les rations de café aux Etats-Unis seraient augmentées,

Les stocks de thé et de café au Canada ainsi que les approvi- sionnements possibles sont tels que le rationnement doit se con- tinuer.

Guariglia est un diplomate de carrière

LONDRES.--Raffaele Guari- glia, le nouveau ministre des af- faires étrangères d'Italie, est un diplomate de carrière qui a dé- buté en 1910. Il a servi Comme ambassadeur en Espagne de 1922 à 1935, puis il a été transféré à Buenos-Aires puis à Paris il resta jusqu'à la déclaration de guerre italienne. Il a ensuite été désigné au Vatican il a été

remplacé l'hiver dernier par le! comte Galeazzo Ciano, gendre de

Mussolini et ancien ministre des affaires étrangères. Il fut alors envoyé en Turquie comme am- bassadeur. Il a 54 ans.

On croit que Ciano et sa fem- me, la comtesse Edda, fille de Mussolini, se réfugieront au Va- tican, advenant un effondre- ment italien.

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| Mer MacDONALD SERA SACRE LE 24 AOÛT

| ANTIGONISH.-Le sacre de S. |Exc. Mgr John R. MacDonald, évêque élu de Peterboro, Onta- rio, aura lieu le 24 août prochain

dans la cathédrale d'Antigonish, |

S. Excellence était curé. L'é- vêque consécrateur sera S. Exc. Mgr Ildebrando Antoniutti, dé- légué apostolique au Canada et ja Terre-Neuve. Les évêques co- | consécrateurs seront LL. EE, NN SS. James Morrison, évêque d'An- tigonish et P.-A. Bray, évêque de Saint-Jean, N.-B, Le sermon de circonstance sera prononcé par S. Exc. Mgr R.-H. Dignan, évêque de Sault Ste-Marie, suf- fragant de Son Exc. Mgr O'Brien, archevêque de Kingston, qui a également pour suffragant l'é- vêque de Peterboro.

UNE SOURCE FERMEE —En occupant les Indes hol- landaises et autres en 1942, les Japonais fermérent aux Etats- Unis la source d'environ les neuf fdixièmes de caoutchouc qu'ils importaient.

Le parti fasciste italien dissous par Badoglio

NEW-YORK.-—-La première ré: union du nouveau conseil italien des ministres qui a eu lieu le 27 juillet, au Quirinal, sous la pré- sidence du maréchal Badoglio, a déclaré la dissolution complète du parti national fasciste, Des mesures ont été prises cependant pour que les institutions auxili- aires d'éducation et de sport, qui en partie relevaient de lui, puis- sent continuer de fonctionner.

De plus, le conseil a abrogé la loi du 9 décembre 1928 au sujet

du Grand Conseil fasciste, in- compatible avec le retour du fonctionnement normal de

constitution.

Le conseil a enfin ordonné la suppression du tribunal spécial pour la défense de l'Etat. Pen- dant toute la durée de la guerre, ce sont les tribunaux militaires qui jugeront des affaires autre-

| fois soumises à ce tribunal.

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rieuses est le refñet!"” Bientôt je serai arrivée, pe Françoise rentra dans la salle Mais chercher dans sa mémoi- se Françoise e facteur appm*ait ses maîles ! re, elle n'en eut pas le loisir: la Elle essaya de se rappeler Ar r un chariot portière claquait et l'automobile gelées, aperçu de , vus Pourriez-vous me dire si le s °rançait vers l'avenue de droite | qu'avec son pére elle se rendait} ,L4tesu d'Arbalens est loin d'ici? Ce fut d'abord la grimpée ver: de Lourdes à Cauterets. Sa mé-|,, manda-t-elle la vieille ville, puis une rue tortu- de ffrit au'une bor 3 À euse, étranglée par endroits, un tre? : ds sie hées au Ah! dame F8 À une petite brusque élargissement, l'église fn fes « é autou 3 4 am mr go pt ge Ja Au chevet, une place plantée d'ar d'un clocher, a emblaient s'é À « gÈ. rh À : out bres Je foirail, sar î doute, tre ses au ba pour surveil Mais s “pet penses dites es un tournant en épingle a che-| er l'éci n du printemps et re-| r Pro total rs des veux” et la route, enfin, sinueu- garder ! er les autc la cvs _ À she "+ pr u t . |se, au flanc de la montagne. La sute de la plaine enverront l'auto. Ne VOUS en 181: | Ljuie fouettait les vitres. Le ton- ral" ss ù à NP Lu 4% nerre se rapprochait, et, par mo- RE os a Mile de Rozelin prit donc le! ments, les éclairs laissaient voir ss 4 en | parti de s'asseoir La libraire fer-| une profonde vallée, les croix , CO: plus! Ma sa petite boutique et quitta | blanches d'un cimetière qui s'al-| < ps és ‘el ‘à gare que, par instants, ies €-|]ongeait Mmdéfini rmi les} x is Cau lairs iminaient, LA4 tonnerre champs, comme si les morts, pet da saidiiee ti gane fa roulait dans la montagne Sur les à peu, prenaient la place des vi urs, des affiches décollées fré-! vants, et des arbres, des arbres D FE ,1 | missaient sous le veni qui venait! dans la plaine, sur les pentes, oO ne 51 Dee San®@,! 4, dehors. L'uné d'elles, qui per-|tout “ela trouble, incertain, à! tant de force! Jamais 4! naValll ifuit Argelès sous la forme! cause de l'eau qui isselait sur eu ilade, Comment ae d'un isard perché, claquait com- | les glaces. pu e quil partirait si VIe RS un drapeau. Bientôt, il pleu-| Le cerveau de la voyageuse, | es larmes jaillirent des beaux | vrait, sans doute, Des flonfions | fatigué par une nuit blanche| yeux qui avaient déjà tant pileu-!jojntains arrivaient du Casino dans un compartiment encombré ré. La jeune fille les essuya d un, Dans l'attente du convoi dede colis autant que de voyageurs | geste impatient Elle ne devait! marchandises qui suivait le der-|et une journée d'émotions pe pas présenter des paupières TOU-| nier train, le facteur s'assit sur | hautes, se brouillait aussi, Il lui gies et gonflées à reux qui l'at-|]3 banquette des bagages. semblait que le douloureux passé | tendaient | Madame s'en va à la “Dame | était aboli et que, de nouveau, Que seraient-ils ceux-là? Elle | de l'onde”, expliqua-t-il au chef |elle se trouvait auprès de son pensa à ce que lui avait dit la|de gare qui traversait la salle. père, prête à prendre le volant!

secrétaire générale de -la Croix-! Rouge lorsqu'elle était venue lui notifier acceptation Ma chère enfant, ne vous découragez pas si votre entourage n'est je l'espériez d'âme aride soit- fleurisse une petite Si nous ne savons pas uvrir, c'est que, sans dou- la patience nous a manqué

]Jls sont exacts, d'ordinaire, | répondit celui-ci, les yeux à l'hor- | loge. Je m'étonne qu'ils ne soient pas encore {

Sans relever le nom étrange| donné au château, la jeune fille | remarqua simplement:

S'ils n'ont pas reçu ma let- tre, j'en serai quitte pour monter | à Argelès et coucher à l'hôtel.

Vous ne trouverez pas de!

Elle chercherait donc la petite | blace, Madame. C'est en ce mo-| fleur bleue dans ces âmes qui| ment la pleine saison. Et puis, il! l'approchaient, mais que cette re-|y a tant de pèlerins à Lourdes | cherche devait être épuisante et|que beaucoup ont été refoulés|

son

tel q vous

pas nest pas

ne

" si

r bleue

te

s'il ressentait la moindre lassitu- de.

Son compagnon ne Gissipait pas son illusion. Il se taisait. Elle csa le regarder enfin; elle ne! voyait de lui que la ligne nette| et très ferme d'un profil del médaille. |

Ug peu confuse, elle se redres- sa pour chasser le rêve affaiblis- | sant et se remettre en facé del la réalité: elle se rendait dans un pays sauvage et perdu, et| chez des gens dont elle ne sa-| vait rien |

souvent décevante! | jusqu'ici. J'aurais dû, au moins, écrire | Le train ralentissait. La jeune] _ Je pourrai peut-être,

fille referma son manteau, ajusta | moins, louer une auto qui mej;t-elle.

ile, prit sa valise, et, dès | conduirait à destination. Un tournant auquel elle! arrêt, sauta lestement à terre! _— Pas davantage, Madame! Silne s'attendait pas la projeta

Plusieurs groupes de voyageurs, |

les hôtels sont pleins, en revan- | she, les garages sont vides, Il y a, ce soir, à Cauterets, une gran | de fête de nuit au théâtre de la Nature. |

Alors, Monsieur, il ne me restera plus qu'à vous demander | de m'ouvrir la salle d'attente. |

Je le crains, Madame. Voici| 9 heures! I1 y a eu sans doute un malentendu.

revenant sans doute d'excursions, suivirent son exemple. Ils pas- èrent vite devant l'employé pré-| posé aux billets et sortirent de! la gare | Dans la salle des bagages, il] ne resta plus que la tenancière de la librairie qui, sa besogne finie, bâillait à se décrocher la | mâchoire. Sur le trottoir exté-|

rieur, personne! Pas même un} A ce moment, une corne d’au- garçon d'hôtel et son omnibus to surmonta un violent roulement Le désert! Deux avenues, mar-!de tonnerre.

quées par des lampes électriques, s'enfonçaient une double rangée d'arbres feuillus que le

Voici sans dorte la voiture! s'écria Françoise.

Et d'un mouvement instinctif, elle se leva pour se rapprocher de la porte, | Le cabriolet qui arrivait décri- | vit une courbe, puis se rangea de- vant le trottoir. Un homme jeune et de tournure élégante, coiffé du béret béarnais, en descendit; sans doute M. Simorre. Sa fem- me n'en avait pas parlé, mais il n'y avait rien 'étonnant à ce que, pendant les vacances, il fût | auprès des siens.

A la grande déception de la jeune fille, le chef de gare lui | chuchota: |

Ce n'est pas encore pour vous, Madame!

L'inconnu, en effet, après avoir jeté une lettre dans la boite exté- rieure, se disposait à repartir, | Quand une question arrêta son mouvement:

Mon capitaine, demandait le chef de gare, rentrez-vous à| Arrens?

Il se retourna, montrant un | beau visage régulier, mais très | amaigri, rasé à la mode du jour, | qu'éclairaient des yeux bruns! assez tristes, quoique brillant d'intelligence et de franchise. |

Auriez-vous quelque com-|! mission à me donner? demanda- t-il,

C'est Madame que je vou- drais vous confier. Elle se rend au château d'Arbalens et per- | sonne n'est venu la chercher.

Unc expression de gêne con-| tracta les traits du jeune officier, |

sous

Motifs populaires * à

|

L

Des us de plats crochetés | mais la courtoisie l’'emportant, il ans le dessin “pomme de pin”!s'inclina devant Françoise, qui, | ajouteront beaucoup à l'apparen-| un peu confuse, reculait dans!

le votre table

Le patron

ce | l'ombre. | Madame, je suis à votre en-|

era. tot lière disposition. cessaires Mais, Monsieur, je ne vou-| NOTA—-Ces patrons nous viennent gdrais pas abuser de votre com-|

de Toronte \eureusement, ils} plaisance.

ne sont pas imprimés en français ed ! : : Toute demande doit être adressée au Oh! rien n'est plus simple, | Madame, je rentre chez moi! |

Département de la Mode, LA LIBERTE | { Seulement, je vous sonate!

no 1164 vous don-

s les renseignements né-

ET LE PATRIOTE, Winnipeg, accom- | pagnée de 20 sous en monnaie pour

le patron. Ne demander que les me-|! la permission de laisser mon au- QE, specees et mentionner celle | to à la grille du château et de! (Découper monter à pied avec vous |

ce coupon)

| château.

| sur la paroi rembourrée, L'auto | abandonnait la grand'routel pour prendre un chemin qui descendait vers le Gave et le traversa bientôt. Elle le suivit quelque temps, tourna encore et s'arrêta enfin. |

Le jeune officier portière et descendit:

Madame, dit-il alors, je suis désolé de ne pouvoir vous con-| duire plus loin par cet affreux temps.

Mais, balbutia Françoise en indiquant de la main un portail surmonté d'un auvent, pourrons- nous même entrer?

Son compagnon glissa la main

ouvrit la

entre les barreaux de bois et| fit jouer un ressort secret. Vous le voyez, dit-il en

souriant, ce n'est pas plus dif-| ficile que cela! Maintenant, je vais vous accompagner jusqu’au | Votre. valise est lourde | Et puis, l'avenue est si sombre | que vous ne sauriez poser le pied... |

Elle ne protesta point. L'orage | redoublait de violence, et la pluie | qui lui fouettait le visage l'em-| pêchait de voir devant elle. |

Très respectueusement il luil prit le bras pour la guider, la! soutenir au besoin. Lui semblait | y voir comme en plein jour. il lui disait:

Ici, il y a une racine Prenez garde à ce banc, à ce ro- cher...

Très évidemment, il connais- sait bien cette avenue, plantée d'arbres centenaires, qui mon- tait en lacets.

En vue du château —— une mas- se dégagée que du lierre dra-| pait, il s'arrêta:

Il y a encore une lumière dans la tour Sud, remarqua-t-il. | Vous ne -sonnerez pas en vain, Madame! |

Sous une averse diluvienne, | il vint déposer la valise sur les marches, conduisant à une porte | en arc surbaissé, et, ce geste | fait, il s'inclina devant la jeune fille, !

Monsieur, lui dit-elle alors, comment pourrais-je vous remer- | cier? Î

D'une seule manière, Ma-| dame! Quand on vous demande- | ra: “Qui vous a accompagnées | ici?” veuillez répondre: ‘“Un| chauffeur qui se rendait à Ar- rens.” Ii fait nuit On compren- dra que vous ne gardiez de moi aucun souvenir, Et c'est ce que je désire

Il s'inclina de nouveau, dé-| couvert sous le déluge, et il s'é-| loigna sans qu'ils eussent La dt

SORA RENE ER ENPNT re ep vante | Françoise crut à quelque virage! échangé une poignée de main. |

Le Lords et à Patsios, difficile à prendre dans la nuit.| A tâtons, Françoise chereha |

619, avenue MeDermot, ue ninsisla point | le bouton de sonnette.

Winnipeg, Man Du reste, l'inconnu la débar-| Dans le silence intérieur, le

Ci-inclus sous Veuillez m'en. | laSsait déjà de sa valise qu'il ca-| tremblement du timbre se ré- sa par derrière, dans le coffre; il| percuta longuement Une fené-

voyer le patron Style No |s'effaça ensuite pour l'inviter àltre s'ouvrit dans la tour Sud

Grandeur " | prendre place auprès de lui. Elle! Qui est, là? demanda une Sassit en toute confiance. Ce] voix rogue,

NOM SRE RTE À | beau regard franc lui semblait} Mile de Rozelin écarta son |ami. Elle avait même l'étrange! parapluie et renversa la tête impression de l'avoir rencontré! elle entrevit alors une maigre

ADRESSE

‘dans sa vie antérivure et d'avoir pensé alors: “Comme j'aimerais

silhouette de , femme penchée vers elle.

|Ççoise examinait

| s'accordait

et m3

Je suis |

précipita plutôt qu'elle ne péné- tra dans l'abri qui s'offrait à elle

Vous êtes dans un Joli état! remarqua celle qui l'accueillait, et maintenant les domestiques sont

couchés, mes deux nièces sont à Cauterets. Il faudra vous dé- brouilier toute seule,

—… Oh! je ne serai pas en peine!

cssura la jeune fille qui, preste ment, s'était débarrassée de son nanteau ruisselant et l'avait

suspendu à une patère du vesti- bule

Un petit coup à ses cheveux bouffants, puis elle se retourna

LA LIBERTE ET LE PATRIOTE

irmière attendue, | réta,

ide Poueylaun,

comme prise par une idée

capliqua-t-elle. Sans doute ma} subite lettre n'est pas arrivée Vous n'êtes pas venue à Quand et d'où l'avez-vous | pied je suppose! Qui vous «a

envoyée? | conduite? De Paris Hier matin Un chauffeur qui se rendait 11 fallait plutôt lancer un|#’ Arrens, répondit la jeune fille,

télégramme. Je m'étonne que! ñdèle à la consigne reçue

vous n'y ayez pas pensé | Vous ne savez pas son L'ombre chinoise disparut | "

porte battit;: des pas claquérent Ii ne me l'a pas dit

sur un escalier de pierre, une! Etait-il petit, grand?

| serrure grinça, et, sur le vestibule] _ Taille movenne

éclairé, la même silhouette mai- Brun blond?

gre et longue se dessina. Il faisait très noir. Mais Françoise ne perdit pas de!peut-être était-il brun. En tout

temps aux compliments; elle se! cas, il portait un béret.

Ah! je vois qui c'est. Le fils le garagiste. Il avait sans doute déposé ses clients à Argelès et rentrait à vide, Vous

avez eu une fameuse chance de le rencontrer

En effet, les hôtels étaient combles

…— Mais aussi, quelle naïveté de votre part de crcire qu'en pleine sais une lettre arrive dans leæ délais de rigueur! De

n

[la part d'une nurse qui devrait

1

vers sa compagne qui la considé- |

rait des pieds à la tête comme un examine un objet qu'on a faii venir de Paris et dont on ne peut dire encore s'il vous plaira.

D'une façon plus discrète, Fran- aussi inte iocutrice, tres évidemment cette oeur d'Arnaud Léviste qui, d'a- prés la lettre de Mme Simorre, devait être tenace dans ses idées

Oui, autoritaire, Mme Marcos

son 1-

| l'était sans nul doute. Son regard |

glauque-—qui tombait de haut— était agressif et dominateur, Il bien avec la lwuche amère, le nez accusé, les pommet- tes saillantes, le teint de cire jau- nie.

Cette femme, cependant, avait être jolie à 20 ans, lorsque ses cheveux blonds n'étaient pas dé- colorés et que des rides ne lui

| zébraient pas le visage, mais au-

jourd'hui l'expression dure méfiante de sa physionomie défigurait. On sentait toute personne qui

et la que chez l'approchait

elle devait chercher le point fai-|

ble; l'admiration lui coûtait sans doute plus que la critique!

Avez-vous dinè? demanda- t-elle, toujours de son même ton dur et hautain.

Oui, Madame... à Lourdes!…

Tant mieux pour vous! Car faire lever Peyronna quand elle vient de se mettre au lit est tou-

au}au curé de la paroisse, pensa-|jours une entreprise redoutable,

Françoise commençait à se res- saisir; elle osait regarder l’'en- droit elle se trouvait: un étroit vestibule, au bas d’une tour, des coffres de chêne servaient de sièges. Des panoplies d'armes an- ciennes décoraient les murs. Un escalier de marbre gris, veiné de blanc, montait en spirale vers le premier étage. Mme Marcos s'y engagea.

Je vais vous montrer votre chambre, annonça-t-elle, Demain seulement je vous présenterai à mon frère. Ce soir, il est telle- ment absorbé par son travail qu'il tomberait de la lune si je vous amenais dans son cabinet.

Au milieu des degrés, elle s'ar-

| | | {

|

avoir l'habitude de la réflexion, cela m'étonne, et même cela m'inquiète un peu

Vous pouvez être tranquille, Madame, assura Françoise qui se mordait les lèvres d'orgueil bles- sé, je ne suis pas étourdie!

Oui... je sais... de la Croix-

Rouge on nous a envoyé sur vous de mirifiques renseignements, contresignés par de célèbres mé- decins, mais ces notes flatteuses, je les prends pour ce qu'elles va- lent: de l'eau bénite de cour! C'est à l'essai que nous vous ju- gerons

Elle ouvrit une porte et enfila un couloir voûté que, de loin en loin, coupait une marche, Comme toutes les vieilles demeures, le château d'Arbalens, oeuvre de plusieurs générations, devait pré- senter une juxtaposition de tours et de corps de logis divers. Avant d'être familiarisé avec les lieux, il conviendrait de ne s'y aventu- rer qu'avec circonspection, et après avoir repéré les commuta-

| teurs.

Vous voici chez vous! dit en-

| fin Mme Marcos.

Deux marches à descendre, et Françoise se trouva dans une piè- ce octogone, éclairée par deux fe- nêtres à meneaux.

Les enfants couchent à côté, auprès de Peyronna, lui expliqua son guide, Deux portes vous sé- parent. Les murs sont si épais! Vous ne les réveillerez donc point! Naturellement, par suite de votre arrivée imprévue, le lit r'est pas fait; mais il y a des draps dans l'armoire, Quant au cabinet de toilette, vous le trouverez dans ce pan coupé, avec robi- nets d’eau chaude et eau froide. Comme je suppose que vous n'a- viez pas de femmes de chambre à votre sonnette, j'espère que vous saurez vous tirer d'affaire. Lèà-dessus, je vous souhaite une bonne nuit. Soyez prête demain à 8 heures. C'est l'heure à laquel- le on apporte leur chocolat aux enfants. Vous déjeunerez avec Eux,

La porte se referma, mais pour se rouvrir aussitôt:

Pourquoi ne portez-vous pas le costume des nurses? demandait la voix rogue.

Parce que j'ai l'intention de

jrer étir la blouse blanche à l'inté- Horse le costume de ville à l'ex- térieur.

| —— Je ne crois pas que cette fan- | taisie plaise à ma fille Enfin, vous bus entendrez avec elle, et il est probable que si vous tenez à vo-| tre place, il faudra en passer par! | elle voudra. | | Les larmes étouffaient Fran-| vise; elle ne put répondre. La {porte se refermait, #1, ceite fois, | | définitivement | | La jeune fille gagna alors un | | siège près de la cheminée, et | |dans cette chambre qui avait le! | @ractère impersonnel des pièces | linhabitées, aucun préparatif | n'a été fait pour recevoir l'hôte, | lelle éclata en sanglots. !

Oh! cette fomme, avec quelle |

| dureté, quelle ironie mauvaise, jelle lui avait rappelé son serva- | ge! Si tous les autres étaient |éinsi: la jeune mère trop mon- daine, la jeune fille trop indépen- | dante, la vieille bonne revêche, l'historien, absorbé dans ses tra- vaux jusqu'au dédain des choses réelles, quelle situation serait ia | sienne? Tenue à l'écart par les maîtres, jalousée par les domes- tiques, elle ne pourrait s'appuyer sur personne.

Oh! pourquoi ai-je accepté | de venir ici? pensa-t-elle encore. | Je savais bien que je devais dé-; pouiller tout orgueil, mais abdi- | quer ma dignité, vraiment, je ne| le puis pas!

10 heures qui sonnaient lui] rappelèrent que si elle voulait se reposer elle devait d'abord pré- parer son lit; mais avant, pour |

|

|

:

" P à

rafraîchir ses joues enflammées, elle passa dans le cabinet de toi- | lette, et en écarta les volets inté- rieurs pour ouvrir la croisée.

L'orage s'éloignait. L'air, com- me lavé, exhalait des senteurs ré- sineuses auxquelles se mêlaient des odeurs de moisissures qui dé- annonçaient l'automne. Elle pensa à celui qui l'avait amenée dans cette solitude, et tout à coup, comme si un voile se déchi- rait dans son esprit, elle sut elle l'avait rencontré.

C'était un jour froid, à la porte d'Italie. Kintintin, qui, la veille, avait soutenu un combat épique avec un gamin de l'école, fils de communiste, qui prétendait qu'il n'y a pas de bon Dieu, avait été blessé au front, et il s'agissait de renouveler le pansement.,

La directrice du dispensaire avait alors expédié Mlle de Ro- zelin à la recherche du petit bon- homme. Elle l'avait rejoint dans le terrain vague le patronage prenait ses ébats sous la surveil- iance de deux jeunes gens.

L'un d'eux—elle en était sûre —était celui que le chef de gare appelait ‘mon capitaine”. Arré- {ant le geste qui allait lancer le ballon, il s'était excusé en fort bons termes de n'avoir pas ren- voyé l'enfant en temps opportun.

Mademoiselle, je suis désolé que vous ayez pris la peine de venir jusqu'ici, mais le brigand s'était bien gardé de me dire qu'on l'attendait pour le soigner.

Je ne voulais pas vous quit- ter, M'sieur! avait déclaré le petit sans ambages.

Puis, se tournant vers Fran- çoise, de peur sans doute qu'elle füt jalouse, il avait ajouté:

Oh! j'aime aussi la demoi- selle! Avec Nénette, M. le curé

RE

Le professeur NIMBUS

PAGE ONZE

UTILISER LES RESTES

et la vieille Zéphyrine, ça en fait cinq que j'aime plus que tous les autres types!

plusieurs fois elle avait été de- mandée en mariage, mais aucun des prétendants ne lui plaisait assez pour qu'elle renonçât, en | sa faveur, à cette belle vie à deux

Ils avaient souri, elle et il

| s'accusant même sans

|ser que la même oeuvre de mi-

après quoi, la jeune infirmière était repartie, emmenant le blessé qui, suivant son habitude, sautil-| lait à côté d'elle, lui contant les | menus événements de sa vie et| vergogne lorsqu'il quelque sottise.

Par la suite, elle n'avait plus rencontré le jeune homme aux yeux bruns. Sans doute ses occu- pations l'appelaient ailleurs. L'a- vait-elle ‘regretté? Elle ne le croyait pas. Et cependant, ce soir- là, il lui était très doux de pen-

avait commis

séricorde l'avait, pendant quel- ques minutes, réunie à l'inconnu qui, de nouveau, traversait son chemin,

Saurai-je jamais qui il est? pensa-t-elle, D'après ce qu'il m'a dit, il ne doit certainement pas fréquenter Arbalens.

Elle poussa un soupir, peut- être de regret, puis, enlevant son chapeau, elle se mit en devoir de préparer son coucher. Lorsqu'elle eut fini, elle s'agenouilla sur un prie-Dieu que surmontait une sorte de retable gothique encas- trant un Crucifix.

Mon Dieu! murmura-t-elle, Faites de moi une vaillante!… Je me découvre si faible, si lâche!

De nouveau ses larmes cou- laient, et, cette fois, elle sentait que c'était sa jeunesse qu'elle pleurait, Du vivant de son père,

| giaires,

qui remplissait à la fois son es- prit et son coeur. Quelque temps avant le jour funeste, un jeune avocat, R d'Argol qu'elle avait ren tré dans le monde,— s'était les rangs. Il avait des manières séduisantes, une |conversation spirituelle; dans les salons, personne ne faisait plus belle figure que lui: M. de Roze- lin, qui, pendant son temps de bâtonnat, ne l'avait jamais re- marqué à la conférence des sta-

s'était méfié cependant, 11 avait pris des renseignements qui s'étaient avérés déplorables! D'Argol était un pargsseux, dou- blé d'un viveur. Il avait croqué ncn seulement sa part légitime, mais encore deux héritages!

La lettre de refus, hélas: n'a vait pas été écrite, mais Fran- Çoise n'avait pas eu l'embarras de la formuler elle-même, le can- didat à sa main s'étant retiré sous sa tente en apprenant sans doute dans quelle condition diff- cile elle restait, Il ne lui avait même pas envoyé un mot de con doléances; il ne s'était pas ins- crit sur les listes préparées par l'administration des pompes fu nèbres, et bien que, pas une mi- nute, elle n'eût eu l'idée d'agréer sa recherche, elle s'était montrée sensible à sa dérobade, et, à cette

heure, elle éprouvait quelque honte de ce sentiment, (A suivre)

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(Jacques, je viens lprendre ) Une érande

RTE

Eke esr bonne

Que je suis heureuse de de

Si elle «sr

Editeur: L'Ass. Cath. des Voyageurs de

Commerce, section des Trois-Rivières.

Pour pas ?.

Nai-e pashe rot

de marier celle

que je veux :

eo à ie

Illustration: Jean-Jacques Cuvelier,

Trois-Rivières

Qui !.… nous en reparlerons!.

Six mous L—— me nd mon cher pour

connaître une

ge Mgr

Jeunesse Catholique

(Dirscteur: M. l'abbé A. Couture)

Lettre

et 1943 Mon cher Pierre

Ah! je vois ta surprise er ent ma signature au bas de cetle ettre. Parce que je l'avais pr ru de tes nouvelles

que je suis un homme Ge pa L te ens te ra nter + que fais, ici, chez mes grands-parent Comme tu le «a + ocermeurt sctuellement dar na paroisse stale © c'est 4 1a a mauon de ma grand'mèére ma ternelle, que je s pe 4 À ro es E i 1 4€ eu bp e, pe # e. E . : LA n'est peut e pe à ecture ee . r e c prie quand je pense que eut er este . s is Éd ç néme ça e fa f temps e k ( que e nm que L a res & L L4 £ la + 1 ett nté pa 4 se - éve e ! a e Pend 6 ff re 1x re Le . tre reux eva L j

Le foyer rural chrétien

Mes chères amies,

Laissez-moi vous parler dur problème qui rhères amies de la campagne, et que je fais mien également. est celui de la désertion de nos lages par notre jeunesse qui fuit vers les grandes villes. L'air ar goissé d'un petit ami Jociste ave qui je causais derniérement de ce problème, me fit réaliser que si

aans noire province mr amtobaine nous ne somme pas inqu ets de ce détachement à coeur joie de

la vie agricole, c'est que nous ne téalisons pas que le travail des tructeur se fait sournoisement Il faut admettre que nos jeu- nes des centres ruraux ne s att chent pas assez à la campagne. Ils aiment leurs parents, mais 1e lieu ils vivent ne prend pa: I Pour quoi? Ah! elles sont nombreuses est bon de les

tout entier leurs coeurs les raisons, et il exposer afin de remédier aux la- cunes sans tarder

Souvent, en entrant dans une foule de maisons, dans divers coins du pays, je me suis deman-

dée comment une jeunesse pou-|

vait vivre dedans, à coeur d'année

Dans beaucoup de foyers coeurs se détachent parce que, faute de connaissance ou par 6 goïsme, on semble vouloir sys-

les

tématiser l'ennui, créer un cen- tre de monotonie, organiser une vie domestique et créer un mi- lieu le christianisme, s'il n'est pas exclu, ne rayonne point et n'invite pas à monter vers les sommets

Le Seigneur aide et souti maison l'on possède sa menta lité. Or, cette mentalité l’avons-

Vient de paraitre

L'ime de l'éducation, la direction spirituelle

Par François CHARMOT, S.J.

Le Père Charmot est un éduca- teur d'expérience dont la valeur est reconnue, L'importance du sujet traité non moins que l'art avec lequel il est abordé nous fait placer “l'âme de l'éducation” au tout premier rang de ses oeu- vres.

Tous les éducateurs auraient grand intérêt à méditer sérieuse- ment ces pages. Elles s'adressent à eux, prêtres, religieux, laïques Le Père Charmot traite à fond de l'atmosphère chrétienne qui doit régner dans notre éducation Si nous sommes éducateurs c'est en plein pour informer les âmes des valeurs chrétiennes: ici se situe notre spécialisation, Nous le savons en théorie, ‘dans les livres” comme un gars disait, mais en pratique que d'oublis que d'écarts, et même de renie ments!

“L'âme met u accent 1r es is positions subjectives de l'éduca- teur, entre aut 15 ce matiere des âmes, la valeur sur-

naturelle de l'éeducateur, l'u des éducateurs. Ces disposit sont necessaires aujourd 11 piu que jamais. Grâce à elles l'édu- cateur ne débouchera voie des fausses pietes il ne : quera pas de devenir un prédics

ourt; il ne sera pas in-

ignons ces points

ublions pas les au-

comportement qui y est suggéré aux éducateurs

L'âme de l'éducation” est don

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ww À rleuse et ils se pinçaient | et l'autre, Pauvre Jésus, et | re à a reste a net itre La 4 pare e be ard er ques pas toutes les commodités | dernes e l'aime parce que | ; est remplie de sou- | ve s. Je pense que ma maman | é, elle auss sur cette pe- | e, qu'elle s'est reposée jadis | n nbre des grands arbres, Par-| e au iime beaucoup mes chers | £ ! je tâche de me | . ; P e vais faire les ans bougonner, je e le jardin er hantant, et heureux de me voir ntent de mon sort J'espère que toi her Pierrot, |!

nées aussi beiles n tes que les mien Je te dirai beau 1p d'autres

F 2 a pr haine lettre jue je t'é ai. À mon tour main Le 1e 4 e T r 4 ele MARC

juand le crucifix n'ayant | honneur on a l'im-| pression qu'il n'y est pas? Quel-| quefois il est si petit qu'il fau-

irait une loupe pour le trouver Il faut le mettre en évidence: qu'il soit assez grand et placé ians la salle commune, apres a- vo léi assé le rs de tou- les les gravures qui tendent à le faire iblier. C'est le Maître

Il faut qu'en entrant nous puis le regarder sans être obli

Le Christ c'est la joie, et la nature par sa grande variété est un hymne à la joie. Pourquoi ne pas imiter Dieu vre sa manie- e de faire à l'intérieur du foyer? Ne transforme-t-il pas la nature à chaque saison? Il y a des mai- sons rien n'a changé depuis

sul

vingt ans; le même porte-cha- peaux, à l'entrée, présente son même miroir, les mêmes meubles

aux mêmes endroits, les éternels rideaux aux couleurs fanées ac- crochés aux fenêtres, nous font respirer une atmosphère d'ennui dès qu'on pénètre dans ces mai- | sons dont les murs défraichis sont | urnés de portraits d'ancêtres et il nous faut forcément contem- nler les longues barbes de jadis. | Une ménagère habile qui songe à ceux qu'elle aime, qui oublie la tradition pour penser à la cha- ité du Christ, a vite fait de mo-| difier tout l'intérieur, en gardant | (ous ces souvenirs mais en les iisposant autrement

Et pourquoi ne pas faire du dimanche la grande fête hebdo-| madaire en transposant sur le| plan familial la liturgie chrétien- ne? Pourquoi après avoir parti- cipé en commun au banquet eu- charistique ne pas apporter à la réunion intime autour de la table e cachet de propreté, cet air de| fête? Que la nappe soit bien| blanche, tout le monde endiman- | ché, le menu plus soigné! |

Pour aider à mettre de la vie! dans la monotonie des jours, pour- quoi ne pas prendre l'habitdue de fêter les anniversaires de naissance? Ces jours-là on ap- prend à s'aimer davantage. Avec | leurs caractéristiques, ces re- jouissances chrétiennes viennent apporter à tous les coeurs des le- çons qui conduisent à toutes sor- tes de bienfaisantes réflexions,

Evidemment, les résultats ne sont pas ioujours apparents, mais peu à peu les âmes se recher- chent, les coeurs s'unissent, La maison devient un centre de vie. | En un sanctuaire ainsi préparé, | la prière est à l'honneur, les gra- vures forcément sont en confor- mité avec les croyances, on prie

et on médite sur de la beauté. |

Aux heures de détente, per- |

nne ne songe à chercher ail- leurs un plaisir égoïste et mal-| sain, | ue si nous, jeunesse ne d'aujourd'hui, | notre part, nos cam- | nues chrétiennes, |

garder e ceux et celles 1 le t choisis pour peuple ntres ruraux.

| Fraternellement, | GERMAINE,

PRUDENCE ET HONNETETE | Mon fils, dit un politicien |

à son rejeton, deux choses sont | indispensables, si l'on veut réus- | sir en politique. C'est d'abord| l'honnêteté et ensuite la pruden- | ce. | Qu'est-ce que l'honnêteté? Elle consiste-—quoi qu'il ad- vienne et puisse vous en coùter— | toui ‘der sa parole lors- | ice | la prudence? | iste à ne donner jamais |

Vous avez un nouveau loca- taire?

Oui, un grand inventeur.

Vraiment? qu'est-ce qu'il in-

|

vente

Une excuse chaque mois

| Pour ni oas payer son loyer,

CA CIBERTE ET LE PATRIOTE

SERVICE

de

»

NATIONAL

ransierts Obligatoires la Main -d’Oeuvre

WINNIPEG, Man., 4 AOUT 1943

SÉLECTIF

Portée des quatre premières Ordonnances sur l'emploi Obligatoire Nouvel Avis aux Patrons et Employés

Jusqu'ici quatre Ordonnances sur l'emploi obligatoire ont été rendues en vertu des Règlements du Service sélectif national (emplois civils). La première donnait, aux patrons et employés qu’elle concernait, jusqu’au 19 mai pour s’y conformer: la deuxième jusqu’au 15 juin; la troisième jusqu’au 15 juillet: et la quatrième jusqu’au 24 juillet, Afin qu’il n’y ait pas de confusion quant aux emplois concernés, nous reproduisons ici la liste complète et refondue des industries et occupations qu’embrassent ces quatre Ordonnances sur l’'Empoi obligatoire:

Voici les emplois visés par ces Ordonnances:

1 Emplois dans les catégories suivantes de la fabrication, ou emplois connexes:

(a) fleurs artificielles; (b) bière; (ec) gomme à mâcher; (d) boîtes à cigares et de luxe (bois); (e) rideaux et draperies; (f) distillation de boissons alcooliques; (g) plumes; (h}) articles de fourrure; (i) cartes de souhaits; (j) sacs à main et petits articles de cuir; (k) meubles de ménage (matelas et sommiers exceptés) ; (1) bijouterie; (m) dentellerie;

(n) meubles de ménage en métal: ( o) ameublement de bureau en métal; (p) cadres à miroirs et à tableaux; (q) cravates et foulards; (r) parfums, cosmétiques et autres articles de toilette; (s) articles de rotin et d'osier; (t) peignoires et robes de chambre; (n) statues et objets d'art; (v) vin,

2 Emplois dans les catégories suivantes, ou services connexes:

(a) salons de barbiers et de beauté; (b) bains: (ce) teinturerie, dégraissage et repassage; (d) amuse- ments, y\compris, mais non exclusivement, les

théâtres, agences de films, entreprises cinématogra- phiques, clubs, allées de quilles, salles de billards (e) service de guides; (f) cirage des chaussures,

x ! Tout emploi dans les catégories suivantes, ou oceupations connexes:

(a) floriculture; (b) services d’horticultures, traite- ment des arbres excepté; (ce) corroyage, finissage, gaufrage et vernissage du cuir; (d) élevage d'animaux

spéciaux, tels que chevaux da race, chiens, chats et autres animaux de maison,

2 | Tout emploi dans les catégories suivantes du commerce de détail. et ocecupas

tions connexes:

(a) tout magasin de détail; ainsi que (b) fleuristes; (ce) débits de crème glacée et de raffraîchissements; (d) postes pour le débit d'essence; (e) tavernes, magasins pour la vente de spiritueux (sauf les magasins des gouvernements provinciaux); (f)

monts-de-piété; (g) magasin de regrattiers; (h) vente au détail de livres, matériaux de construction bonbons, bois d'oeuvre, véhiculesautomobiles et accessoires, instruments de musique, journaux d’in- formation, toiture, articles de sport, papeterie, tabac,

E* Tout emploi dans un commerce de gros, et occupations connexes, sauf les

categories suivantes du gros:

(a) livres, journaux, revues et musique en feuilles; (b) appareils électriques pour usages industriels; (ec) machines et outillage; (d) fournitures pour la ferme; (e) produits alimentaires; (f) combustibles et glace; (g) essence, huiles et graisses; (h) quin- caillerie, bois d'oeuvre et matériaux de constructions;

(i) débris et rebuts; (j) cuir et articles; (k) métaux, minerais et produits chimiques; (1) papier et produits du papier; (m) fournitures de plomberie, de chauf- fage et de ventilation; (n) débris métalliques; (o) montres, horloges et chronomètres,

6 Emplois suivants, dans n'importe quelle industrie:

, (a) désserveurs (bus boys); (b) ménage à la journée et nettoyage; (c) tailleurs de fourrure sur com- mande; (d) professeurs de dance; (e) laveurs de vaisselle; (f) domestiques; (g) portiers et chefs d’ascenseur (starters); (h) garçons d’ascenseur;

(i) entreteneurs de terrains de golf: (j) jardinierss (k) chasseurs d’hôtel (bell boys); (1) porteurs (autres qu’au service d’un chemin de fer; (m) chauf- feurs privés; n) chauffeurs de taxis; (0) garçons de table (autres que sur les wagons-restaurants),

Sous le régime des quatre Ordonnances:

Test interdit aux patrons de retenir à leur service (sauf permis spécial du Service sélectif) un employé visé par une de ces Ordonnances.

Les employés, dans les catégories visées, devaient s'inscrire à l’un des bureaux de Placement et du Service sélectif au plus tard à la date-limite de cette Ordonnance.

« < L L

Il existe maintenant deux catégories d’hommes qui ont s'insenire s'ils étaient employés à l’une des occupations ci-dessus énumérées, Ces catégories sont:—

A, Ceux dont l'âge et l’état matrimonial est visé par les règlements de Mobilisation, y compris:—

(a) Tout homme, entre 1917 et 1924 inelu- sivement, qui a 19 ans révolus.

(b) Tout homme, entre 1902 et 1916 inclu- sivement, qui, le 15 juillet 1940 était: (i) célibataires ou (ii) divorcé ou judiciairement séparé; ou (iii) veuf sans enfants.

(c) Tout homme, entre 1902 et 1916 inclu-

sivement, qui, depuis le 15 juillet 1940, est devenu veuf sans enfants actuellement vivants,

Ces dispositions sont de rigueur en vertu de la loi, et quinconque ne s’y conforme pas, est passible des peines prévues.

(d) Tout homme, entre 1902 et 1916 inclu- sivement, qui, depuis le 15 juillet 1940, s’est divorcé ou judiciairement séparé,

B.: Les jeunes hommes qui ont atteint leur 16ème anniversaire mais non encore leur 19ème, c'est-à-dire ceux qui ont 16, 17 ou 18 ans.

Les hommes concernés doivent s'inscrire, en personne, si possible, ou par lettre, au plus proche bureau de Place- ment et du Service sélectif,

Que le patron ou l'employé qui est dans le doute quant à sa responsabilité sous le régime des Ordonnances s'informe au plus proche bureau de Placement et du Service sélectif,

.

Les employés sujets à l'Ordonnance ne seront pas déplacés s'ils sont actuellement dans un emploi d'une haute catégorie prioritaire, mais ils doivent quand même s'en- registrer si l'Ordonnance l'exige,

Le patron ou l'employé qui ne se serait pas conformé aux dispositions de ces Ordonnances ferait bien de se mettre immédiatement en relation avec le plus proche bureau de Placement et du Service sélectif.

LE MINISTÈRE DU TRAVAITÉ

HUMPHREY MITCHELL Ministre du Travail

D-T-5-F,

À, MarNAMARA Directeur du Service sélectif national

MINNIPÉO. Man. 4 AOUT 1943 LA LIBERTE ET LE PATRIOTE LL, ru gr nedharemer gril menrenv SUBSTANTIELLES ECONOMIES REALISEES DANS D ue à lol NOTRE PRODUCTION DE GUERRE

Les Canadiens français Tes) La syphilis: parlent-ils un patois? pese | un mal terrible

banlieue de Paris ! ue Ses mo UERISON'!

: si: à P Eugène Roveillard Histoire M. Chorles Holmes détruit devant un auditoire de langue anglaise la fameu- 44 assis tronc Pa Son onont coueël . . . Je disséminetion . . . La syphilis est une maladie;:reçu qu'un traitement insuff

ne à

se légende du ‘patois canadien-français”. Le prétendu ‘“’Habitant 1554 ! French" est parlé partout de par le monde. 11 existe en France trois Mevenons » l'accent canadier

me . l'« à dis extrêmement contagieuse et dan-!sant + . | 90 : : t d hilol . qui, comme je vous lai déja di t o Ur t salé tn Insidie ERA + ivdhitte langues distinctes et plus de patois. u poin e Vue PhIIOIODIQUE ,,1 écllement pas un accent | gereuse n microbe appe , ns nsidieusem a svphili : £ ., . L rochète ou tréponème pâle en! progresse à l'intérieur de l'orga- lui de P . mai + absence d'accent, ce qu le fronçais du Conada est plus pur que ce'u anis re . cout à Au D msbts de, | | est la cause nisme. Le tréponème atteint le M. Chartes Holmes, publi- moins de différence entre le décroissance en Louisiane jusqu'à se , A | La syphilis se transmet géné- Cerveau, la moelle épinière, le ciste canadien, a prononcé re- français parlé couramment cette derniére date al que les Vous n'êtes Ds ins SaVOIr que | ralerfient par contact direct au foie, la rate, le coeur, les vais cemment la conférence sui- au Canada et,celui parlé en |Louisianais eux-mêmes pétition- |. 2. Robe etes ve ét > | coùrs d'un rapport sexuel. La!seaux sanguins et autres parties vante sur le parler des Cana- France qu'il y en aentre no- |naient Washington pour abolir le "Cie de coutée tué ‘parties \ contagion peut se faire aussi, du corps - diens français: | tre angläis américanisé et |français’ chez eux, comme langue de NS Poua) mais surtout du mais rarement, par un baiser Quatrième étape. Cinq ans, l'anglais d'Angleterre. Evi- \officielle La république domini- Par 6 + L' EE On rs de | par l'usage en commun d'un ver-|10 ans 20 ans et 30 ans même Lorsque voire: aimable direc- demment, il faut tenir comp- !|caine, Haïti, et d'autres pays des l'O . onbastet d Fe à toi à « pi | re, de serviettes et d'objets per- Peuvent s écouler avant que la trice, Mile Régina Bouther, m'a] je du niveau social et ne pas | Antilles étaient jusqu'à une date! 7°" °N nds , NI ve sonnels. syphilis ne réapparaisse. Elle se invité à venir ici, en pleine cani-! comparer le langage d'un comparativement récente, des! °* ce Le Normentie se est Ir * manifeste alors par des insuffi- 2 D mac à testable que c'est la Nor i l ne faut pas confondre la!» i ss, la folie, ! le pa: ager ave terrassier avec celui d'un aca- possessions françaises et, cepen- qui a fourni l'élément le plus im syphilis avec la blennorragie sances Ana _. s, la ic a 11 : de mes idées ricien. Ma cornparaison n jant. le lar arlé par la mas- S ER L aps cécité, la perte du contrôle mus- , "1 démicien. Ma coparai ne jOnns le langage parie par ia Mas | nt par nombre à la po- Ce sont des maladies distinctes Os Los jen 8: saurait s'appliquer que pour se du peuple n'est qu'un patois : d culaire à la marche, etc La sv« r : saur ; È } st qu'u ulation canadienne. C'est pour- causées par des microbes diffé- | car cela me procu es gens d'un même status qu on appelle le “français créole pe P P philis imite si bien les autres Ds Ads. sis L . sys quoi l'accent normand a laissé des rents. Le même individu peut Pa 6 le de détruire aint dans l'échelle sociale ou qu'on désigne moins respectu s “vs s | cependant ‘avoir l'une et l'aut maladies que même le médecin ° ] 1 traces plus pr ndes sur ë + i à : U e atte N préjugés que 1 0n à dans les mi | eusement de l'épithète petit nè- u er 8 PART CT PORT TS En revisant le dessin du cran de mire de nos fusils militaires, même temps et autre beut quelquefois attribuer à eux anglophones d'Amérique et Différence d'accent gre”. Tes ss ses de la 9 économise 143,800 liv. d'acier, 319,000 heures de travail, et on d'autres causes une incapacité ou pi bat Mérement du Canada | » FR s les t res années de la... ge £ ù 8 « on je 1 6 eng ds | La différence s ] rler! Est-on surpfis, après de telles co gl pe one libère plus de 37 machines-outils. Etendue et gravité du fléau [une mort due à la syphilis ps 1jet du parler des Canadiens La différence cntre le parler constatations, qu'on ait qualif colonie, le père Charlevoix fut - 4 betitut ti | Même à cette phase avancée le MR : : 1 s “êc sti s ne nmnsneenmnonemmente L ] fr anadien et celui d’outre-Atlanti- de “miracle canadien" la survi. | ‘"2PP# par l'uniformité de la pro- Grâce à des su + mess 4 de La syphilis atteint en moyen-|traitement arrétera la progres- ut 4 la ron ee | \acien Ë 1- n& ssins >v \ & > J ‘51 rati r , s " | ' w que, c'est la façon de prononcer vance du français au Canada? nonciation du français au Canada. des dessins revisés, l'in Wet ét| l'élaboration du programme d'ar-\ne 6 pour cent de la population | sion de la maladie, sans toutefois L'“Habitant French [le français. Ici, accent à peu près | °°" FTAPGRS AU CANART LeNulle part ailleurs, dit-il, on ne | £uerre canadienne économise plus | »;ement canadien, on se rendit|blanche des villes aux Etats. | la guérir entièrement. Promp- | snif . H FA | er 4 À * nn ES +. jéai 1, à sr RE « 2 » Comme és que je vais: vous] 7H0FNER Là-bas, multiplicité Expressions décuètes |parle plus purement notre lan-!d® 2,000,000 lv. de métaux ne- | compte que ces problèmes surve- Unis, et de nombreuses observa-! tement institué, il peut prévenir rendra peut-être | d'accents. J'ai dit “accent unifor- gue: on ne remarque ici aucun|Cessaires, 1,760,000 heures de tra-\;;;ent à cause de spécifications tions tendent à démontrer que } surpre C } =

: la mort ou les infirmités, Durant me”, permettez que je me dédise Ah. ie taux d'incidence s'applique | cette étape, bien que les matières premières e- | également aux centres industriels

taient abondantes et faciles à ob-!et miniers de la province de

pen À vail »t tir con ‘nie en espèce x 4 a é À c “rte e voudrais pas que vous cro! sais qu'on reproche au |accent Bacqueville de la Po-|Väai!, et une P, v” 1omie en ESpeces | bréparées en temps de paix, alors ce : Laine _ ne LA Ë br; 1 ra me | " le x 5 ( { : 2e ñ su int que je dé-!°* ce qui caractérise le français | français du Canada d'avoir per-|teri, au siècle dernier, abondait ! de plus de $1,350,000 par année ez pour un instar 1 » dé-

tende ès Dlite ln Hnani du Canada, c'est moins un accent | pétué certaines expressions dé-| dans le même sens: “Quoiqu'il y! tout en libérant plu: de 264 ma

des malades ignorent qu'ils souffrent de sv-

à . IN éS OHÈTT R 2 \ L philis C'est pourquoi chacun D à ! sus particulier qu'une absence d'ac-|suètes en Frar ce, ce qui a provo-|ait au Canada un mélange de °C! net: utlis. | tenir, que la main-d'oeuvre était Québec. Comme 60 pour cent | devrait faire examiner sor sang, éser de 1 Î à e. Je ne cent |qué une réponse peut-être quel- | toutes les provinces de France, on Un exemple typique de cette | facile à trouver, et que les ma- de notre population habite ces A Ê : : ; Lu Le Canada semble avoir été un |que peu exagérée à l'effet que le\ne saurait distinguer le parler! innovation nous est fourni par la! chines-outils n'étaient pas en/centres, il s'y trouverait plus de La syphilis est contagieuse francais est pour moi, mme | Creuset sont venus se fondre} parler canadien était le français | d'aucune d'elles dans les provin-| revision du dessin du cran de|grande demande. Le département 100,000 syphilitiques La syphilis est très contagieuse mets 0 e langue a |tous les accents particuli des! du grand siécle de Racine, Cor- ces canadiennes.” A l'heure ac- mire pour nos -usils militaires | des Munitions et Approvisionne- Parmi les causes de décès et! durant les première et deuxième ui L: . Fo petits pays de France, et ce fait! neille, Molière. N'aïlez pas croi-|tuelle, si vous mettez en présence C'était autrefois une pièce com-}ments, qui avait à coordonner d'incapacité, la syphilis se place! phases de nn évolution. Ella ft tôt d e puisque | °Xiste depuis longtemps avant la|re, cependant, que cette affirma-| un Montréalais, un Trifiuvien et | pliquée, formée de 7 parties com- | tout le programme, vit l'ampleur |au premier rang. Elle est res-|se communique par simple con- est à cinq ans qu'on commenca| ‘°nquête et a étè remarqué et] tion soit absolument extravagan-| un Québécois, l'uniformité de} posantes. On fabrique cet objet |4de l'équation à résoudre, Et com-! ponsable d'environ: tact avec le chancre initial. avec m'apprendre à parler français. | NOK du temps mème de la domi-!|1le parce que nous, Anglo-Saxons, | leur parler vous surprendra. aujourd'hui en un morceau seu-|me toutes les difficultés, ou à peu

10 pour cent des maladies du les plaques muqueuses et les éro-

1 : | a nf 1 1

tard, or P 1 à l'école! nation française. S'il est un ac-}|ne saurions lire Shakespeare sans lement, économisant 143,000 liv.| près, provenaient des spécifica- | coeur, 12 . 4 m en voy! LI 2 LA 12

F si iqu' j " h ; | ; sions cutanées de la deuxième

à Québec. et der la lan- | cent qui domine quelque peu les| avoir à notre coude un lexique 1 queiqu ve dhegg gene le |de métaux nécessaires par année, | ‘ions, il ne restait qu'une solution, 10 pour cent des cas de folie, période. Le syphilitique est tenu 1 lepu la lan- ê U t é | \ k x we ne * :

gue dont je me sers est celle que autres, c'est celui de Normandie, | pour nous permettre de compren- | & Frs pas ag to es 0.8 | 319,000 heures de travail, tout en | la plus logique: modifier les spé- 15 pour cent de toutes les|de ne pas contaminer les autres

Pl dos) UNE de de ge. | car les Normants dont nous, |üre le texte e France, Au lieu de l'ENVOY=" |libérant 37 machines-outils, qui! cifications. cécités. T1. doit done

ai avvrise d'abord sur les ge- s L ê | s

" ke la brave maman Ravaux. | Britanniques, sommes si fiers de Témoi dr is | . an var ma vous se- | seront employées à d'autres fins| Le changement apporté au des-| Ces résultats déplorables se-| .S'abstenir de rapports sexuels.

È asia “of emunr- ri |ésscendre. fournirent la. plus| Er >> L rança | res tenté de le faire, en- plus essentielles. Le coût de pro-|sin du cran de mire de notre fu-| ront évités lorsque tous les sy- | Le partenaire indemne est à peut

enfance, de : à d Ana de jalforte proportion d'immigrés de ni voyez-le : Chart re 4 le auction lui-même est baissé d2|sil militaire fut le résultat de cet- philitiques se soumettront à un! près sûr de contracter la syphilis

parer” ie pitale pere” béc é C'es +! l'ancienne France à la nouvelle Permettez-moi de vous lire département 4 Eure - et-Loir, $200,000, ce qui n'est pas si mal. | te politique, économisant d'impor- traitement précoce, continu et S'abstenir de baisers Les

Vu j ile 16ébéco st 110 Hi = £ : : ss

cette même lar hot qui m'a s#i Pour que vous ne soyez pas |quelques citations tirées de livres pete SA L. To + Notre fusil militaire, connu | tantes quantités d'acier carboné, suffisamment prolongé. Consul-|plaies de la bouche sont conta-

bien servi en France j'ai fait! sous l'impression que le parler parus en France et qui, n'étant Ctnale nl . sous la classification de Fusil no|libérant une quantité considérée tez votre médecin, faites-vous! gieuses

de nombreux séjours, en Suisse, ! canadien n'est qu'un rejeton dé-|pas destinés aux lecteurs cana- F 4, série 1, est une. version de la! ble de machines-outils et de |examiner. S'interdire l'usage des serviet-

ut aillears généré du vieux parler de Fran-|diens, ne sauraient être accusés Dans certaines parties de la!carabine Lee-Enfield, ‘employée main-d'oeuvie. cs changement La syphilis évolue en quatr éme en Angleterre—où le fran-|ce, laissez-moi vous affirmer que |d'être préjugés en faveur des Ca-! Suisse romande, notamment .àlen Angleterre. On la fabrique | ne fut pas le seul apporté. On 4 puis éta q e " seconde de l'é-! l'éducation des Canadiens fran-!nadiens, Fribourg, on n'aurait qu'à se fer-| dans une usine canadienne, d'a- substitua à l'acier, le zinc plus pes

Et si c'est de | çais fut, quoi qu'on en dise, fort “On entend bientôt le doux!mer les yeux pour croire, en é-l'près les spécifications du gouver-|abondant, pour fabriquer l'em-

en Belgique et par

tes des autres. La serviette peut transmettre le microbe Réserver à son usage exclusif

e de la popul:

Première étape, Au début ap-|S0n verre, sa brosse à dents, ot bitant Fre que je parle, | soignée. Dès l'origine même de | barler de France qu'un accent |coutant parler les gens, qu'on ést| nement britannique. Les problè- | bouchure de la rare pour la! baraît une éosion qui rapide- | Autres objets personnels \ bien, je dois conclure que c'est | la colonie canadienne, alors que | {ut particulier souligne sans le| à Montréal ou à Québec: même|mes de production furent 2088 Partant ss LA at bia Tl"|ment devient le chancre induré Se laver à l'eau et au savoi en l’“habitant French” et non) Québec n'avait encore que cent| 4cfigurer, On comprend qu'un |langage, mêmes expressions, mé-|1es dès le début. On n'avait-pas | vée sur la crosse, qu on fabriquait

Cette lésion se développe 10 à!|aPres avoir touché aux organes 21 jours après la contamination | SeXUels.

à l'endroit de la peau des mu- queuses les germes ont pé- x nétré. Cette lésion:initiale peut! La mère peut transmettre 14, n'être qu'un petit bouton, une!{SYphilis à l'enfant qu'elle porte

e “Parisian French” qui est par-, habitants, les Jésuites y élevè- é un peu partout de par le mon-|rent un collège et les sauvages de, car je nen ai jamais appris | eux-mêmes eurent plus d'insti- d'autre! tuteurs que les Limousins et les

D'où vient cette idée qu'une! Champenois. Un peu plus tard,

isolement de cent ans ait conser-|Mme accent (ou plutôt absence | une quantité suffisante de machi- autrefois en cuivre. Tous ces dans leur intégrité le larfgage ! d'accent) et même timbre de la nes-outils, les ouvriers spécialisés changements, et d'auires encore, et les expressions en usage dans | VOix. |menquaient, le métal se faisait | apportèrent d'appréciables éco- la première moitié du XVIIe | rare, de même que les matériaux | nomies, en même temps qu'ils

siècle.'—H. de Lamothe: Cinq! ete do er | essentiels. résolvaient d'ardus problèmes de

Syphilis et grossesse

ngue est mieux parlée dans la ies dames Ursulines établissaient | mois chez les Français d'Améei- | 2 _ Dans beaucoup de cas, durant production. phlyctène, ou elle peut former! dans son sein, Cinq fois sur six, capitale que dans toute autre! Une école pour jeunes filles et|que, page 29, Paris, 1879. Des. si: 2e. -qRun re ape une large ulcération. Quelque-!une mère syphilitique non trai- lle” Ma foi, je l'ignore. Je sais | l'éducation se répandit si rapide- prétendu en certains milieux!

fois il y a plus d'un chancre. Îtée aura des avortements, des Chez: l'homme, le chancre se |accouchements prématurés, des retrouve presque toujours sur le! lenfants morts-nés ou des enfants

clé 1 leur français Ment que dès les débuts de la co- “La langue À sr des pers Il n'est aucun doute qu’au Mission indienne rs re qu Of ) un mel » "ançals , 1 S s » \ > mn : : : à O Pi et à Genève que par-|19nie, nous avions déjà toute une | "28. est Inliniment ‘meilleure point de vue philologique, le

t ailleurs, J'ai lu que l'anglais pléiade de savants: Joliet devint et ‘plus correcte’ que le langage français du Canada est plus

wi vivants mais syphilitiques. Cette ? air Fr: ,"_G . | . R M pénis tandis que chez la femme 1 . le plus pur se parle non à Ox-|historiographe du roi; Jean- RER y dore yen canadienne, pur que celui de Faris. Rivi lère aux oseaux, an. il se dvi à la vulve, dans! tragédie peut être évitée. Un ford ni à Cambridge mais à Du-| on ro Gosselin gra e page 245, Paris, 1894. ‘| En effet; notre langue n'a pas | : PERREAULT, OM le vagin, ou sur le col de l'utérus bg ner eng sont red | bots st enric » Jar 3 ML x ssesse, à blin et les oeuvres -d'Irlandais | pige vo k hote De “La rusticité, soit dans le “lan- | été infectée par l'abus des néb-| sine sde us : Toutes les parties du corps ce | itaues trs + Le 1n pere s ë ] 18. , mn i P s è not s, tels que le Dean | Celoron de Bienville. Perrot, La | 828€”, soit dans les façons, n'est | logismes que les écrivains ro-} (Suite) du Père Allard, O.MI. (le 13 oc- | Pendant peuvent être le siège du mère et pour son enfant. Swift, Tom Moore, W. B. Yeats| 6% ile pas même connue dans les cam-!| mantiques et naturalistes, les! tobre 1892) Chancre dur: les lèvres, la langue, | et Bernard Shaw, qui sont au|Vérendrye, etc, s'illustrérent| RS Dlus écartées journalistes, les traducteurs et st oh les doigts, ou tout autre endroit! En raison de la disposition de TONER MEN EE A LU 0e lans la géographie: Longueuil, P88nes !es plus ecariées M An D < x: + Fe. En 1886, M. Nolin, métis de lan- Ce dernier fit, le 24 octobre! .: a Pros ses organes sexuels, la femme tout premier rang des lettres an-!2nS ‘4 Béograpnle: LONgueUl, D. L'enseignement des Jé-/ les politiciens français ont intro- : : , le germe a pénétré. ps aner 5 glaises, semblent justifier cette! Saint-Simon, de Lorimier, Lacor- ites, 1891 . "| duits de gré ou de force dans la! française, Pien conni Pour! 1896, une autre visite qui ne se Il est bi d 1ENOPE SORRIERRE 1n Dees préter tion Quent à l'allemand. ir! n€ et Lafontaine-Marion se rendi- ar del DA 9 son dévouement envers le mis-| Lorna pas seulement à exercer est bien entendu que toute!

du chancre initial, De l'im- | portance pour une femme de con« sulter son médecin dès qu'elle devient enceinte et de demander un examen de sang au début de

“nous y trouvâmes même un |langue française, ni par cet argot est sûrement mieux parlé à Vien- rent habiles dans les langues des langage plus poli, une énonciation | des ateliers, voire même des ca- ne qu'à Berlin. Et pour ce qui est | Sauvages. Nicolas Perrot, le sleUr | tte et pure, une prononciation | barets et des bouges qui, par le de l'espagnol, les auteurs moder- | de Saint-Michel, le major Dupuy, sans accent. ''—Chrétien Leclerc. | canal des “reporters”, s'introduit le sieur de Maricour et le sieur : "| dans le commerce des “honnêtes de Rouville firent figure dans les! “Pour retrouver vivantes dans |"°*"" s ; 4

sionnaire, fut le premier institu-! {y ministère, mais à bâtir une lésion cutanée ou muqueuse n est teur pendant trois ans, faisant en | église pour remplacer la vieille | P&S due à la syphilis. Un simple! même temps l'office de catéchis-| ;Aison d'école qui avait servi en examen ne suffit pas pour as- te; il fut remplacé par J.-Baptiste | ;nôme temps aux offices divins | SUrer que la syphilis est en cause Gauthier qui exerça la fonction

nés d'Espagne même délaissent urd'hui le castillan pour é-

| | gens”, comme on disait au grand | :: ‘Sd . | pendant un grand nombre d’an- . Puisque le chancre syphili- chaque grossesse. R “AA #e ambassades. Pierre Boucher, Ju-|le langage, les traditions ‘du! °° : : | d'instituteur pendant quatre ans.|h6es, En conséquence, il deman- |tique fourmille de spirochètes, Si l'examen du sang révèle la re en dial ; sud-américain chereau de Saint-Denis Paulin grand siècle, il faut aller au C&- iècle, et finit quelquefois par Alors la maison d'école fut fer-! ia aux Indiens de couper, pen- | un peu de sérosité recueillie sur! syphilis, un traitement précoce PR ire + PUS Americaine par- de Courval, etc, ont laissé des nada L'habitant canadien ne forcer la porte du dictionnaire de mée, parce que tombant en rui-| ant l'hiver parmi les chênes sé- | une lésion suspecte et examinée | et continu assurera la naissance n$ er -Hseni l'espagnol Re d'autres | parle pas le patois qu'on parle |! Académie elle-même. (nes, les réparations nécessaires | Culaires qui abondaient non seu- | à l'ultra-microscope, révélera au! d'un enfant indemne. Pour ar- est propre que d'hidalgos parlent auteurs ont produit quelques vo-| aujourd’hui dans les villages de! J'ai déjà dépassé la limite que n’ont pu être exécutées surtout à | lement sur les bords de la Rivie- | médecin la présence du microbe. | river à ce résultat, le traitement 0 tillan .# À | lumes de vers estimables, Qu'on | Normandie.”’—J.-J, Ampère: Pro-|jie m'étais assignée pour cette! cause du manque de régularité | ;e aux Roseaux mais dans toute C'est, au début, le seul moyen doit être institué avant le cin- ce qu mamene 4 dire quil! L'entende bien, ces gens sont nés Mmenade en Amérique, tome 1, pp. | Causerie, des élèves, plus ou moins éloi-|cette immense forêt vierge, le! de s'assurer qu'une lésion est|quième mois de la grossesse, S'il n'existe pas de français essentiel-|.. &erre canadienne et ont reçu | 109 et 116. Paris, 1855 Je crois, cependant, vous en) gnés, Ceux-ci furent envoyés, au | plus d'arbres possibles pour bàâ-|SyPhilitique. est commencé plus tard, le trai- lement "parisien à moins que ce |}. instruction au Canada. C'est “On m'a dit que le français se | avoir dit assez pour que vous! moins en grande partie, aux éco- | {jr une chapelle. Aussi, au com- L'examen du sang ne révèle! tement ne sauvera que trois en- soit le langage particulier à la dire qu'au point de vue intellec-| parle æssez bien à Moscou ou à | vous fassiez, à votre retour dans | les de St-Boniface, Keriora et Le- | ;hencement de l’ hiver, Adam Mar- ordinairement pas la syphilis du-|fants sur cinq. pegre parisienne, le parler del nel dès 1e XVTe siècle, les Ca-!Saint-Petersbourg. Mais, si vous|vos foyers respectifs, les défen-|bret. De 1884 à 1892, les visites | tin, Napoléon Hayden, John Hay- | rant les dix à quinze premiers! * apache” parisien. Affirmer | ;diens n'ont pas été négligés. | voulez entendre le vrai son de la | seurs du parler canadien, au lieu| furent réduites à 5 seulement:| en, Norbert Antoine, Antoine jours du chancre. | La syphilis est guérissable qu'on parle le arisian French”, 6 k langue de Bossuet ou de Corneil- | d'alimenter une légende qui, au-| celles de Mgr A. Taché, OM. | Aganshi, chef de la réserve et Il est heureux qu'un patiert Le traitement doit remplir c'est tout aussi bête que si un! Rôle des prêtres et des le, l'avis général” est qu'il faut! près des gens cultivés, n'a pour | (une fois en 1884, 2 fois en 1893), anglophone affirmait parler le religieuses aller

d'autres, leur hache sur l'épaule consulte son médecin dès l'a trois conditions essentielles pour B Ê jusqu'au Canada, verdit|effet que de prouver: l'ignorance | du R, P. J. McCarthy, O.M.I, dés- P- "Bowery 1 Î

; s et pleins de’ courage, s'enfoncè- i » assurer la guérison de la syphilis: “White Chapel” ou le P 8 parition de la lésion initiale. Le & 8 p

English”! Lorsqu'après la signature du un rameau du vieil arbre de Fran-!|de ceux qui la répètent, servant d'Emerson (en 1885) et | ent dans la forêt et travaillèrent traitement, commencé à ce stage, 1. Précocité: La syphilis gué-

Eteh-vous au fait qu'on parle! traité de Paris (1793) l'élément " : s Gas ee RL ADS ec durement. En peu de temps ils eu-! guérira presqu'à coup sûr la sy- rit d'autant plus sûrement que le None bei langues dikine. | officiel de la population cana-| Paul Féval, “Force et Faibles-| LA SAISON DES FRUITS rent coupé, équarri et charrié tous | philis. [traitement intervient plus tôt chacune d'elles DS sa hip |dienne reprit le chemin de la ho * F . | les arbres nécessaires pour bâtir, Le traitement local du chancre | aPrès le début du chancre, Les

naïre et s: littérature: 1 - ti. | France, les prêtres et les reli- Ici, l'on garde, dans l'usage de DETTE ren ES “"" | dans le cours de l'été, leur future | syphilitique peut le faire dis-| chances de guérison ont sensible. ire et sa Atléraiure: le ceili-|”. | doux Canada et! "otre langue, cette élégance, cette i ' À LL. ;

que de Bretagne, la langue d'oc|£gieuses restérent au Canada et! _

église, ne se distinguant guère paraître, mais il ne guérit jamais! ment diminué lorsque l'infection des autres rnaisons des Indiens, la maladie. a duré plus d'une année bousillées et blanchies à la façon Deuxième étape, Deux fois 2. Continuité: 11 faut pour- du pays. Cette modeste chapelle sur trois la syphilis présente des! suivre sans interruption ni repos fut bénite solennellement l'au-| manifestations secondaires. Lalla médication antisyphilitique | tomne suivant, le 24 octobre 1897, deuxième période débute de 3 à qui comprendra des injections par le Père J. Allard lui-même.|6 semaines après l'apparition du|intraveineuses d'un composé ar- | Elle est encore debout après avoir | chancre, par un seul ou plusieurs! sénical et des injections intra- |subi, en 1932, de considérables | des symptômes suivants: {musculaires de bismuth, admi- transformations, proclamant hau-| 1. Une éruption apparaît sur le | nistrées à raison d'une, quelque | tement la gloire du passé et la! corps, sans démangeaison, et les! fois deux par semaine | générosité des Indiens. Elle servit éléments qui la composent ne! %. Durée: Le traitement con- | aussi pendant quelque temps de contiennent généralement pas de|tinu doit durer au moins dix-huit | maison d'école. pus, mois, même dans les cas récents. (En consultant le registre de 2. Des ulcérations blanchâtres! Les infections datant de plus la mission de la Rivière aux Ro- | (plaques muqueuses) se dévelop- | d'une année sont justiciables d'un seaux, je vois que les Indiens pent dans la bouche, à l'intérieur | traitement parfois beaucoup plus m'ont donné un faux renseigne- | des joues, sur la langue, les gen-!10ng dont seul le médecin peut ment au sujet des trois institutri- cives et les amygdales. Ces lé-!fixer les limites et le rythme, |ces suivantes: Mmes Edwin Kip- sions ressemblent à celles qui! La plus grave erreur que puis- iing, Jérôme Martin et Mlle Em- surviennent à la suite d'un rhume!se commettre un syphilitique est ma Godon.) ou d'un accès de fièvre. | de se croire guéri parce qu'il n'a La première institutrice fut. 3. De petites plaques ulcérées,| Plus de symptômes apparents | Mme Edwin Kipling: de 1912 à parfois végétantes, apparaissent | OU que son sang est devenu né- 11914; la deuxième fut Mme Jé-|aux organes génitaux et dans les! Satif. Dès les premières injec- | rôme Martin: de 1914 à 1915, tou- | replis humides de la peau. tions les manifestations d'une Îtes deux de la réserve même: la 4, On observe souvent la chute! #YPhilis récente disparaissent: le | troisième fut Mlle Emma Godon: | des cheveux, ou alopécie sang même cesse de révéler l'in-

de la Provence et. naturelle-|Continuèrent à enseigner la lan- het reg D nv ment, le français. En plus de ces | 8ue française et à former d’au- Mt qi ms et n’a point de pa-! trois langues distinctes, il existe| tres instituteurs pour continuer is y | en France plus de 90 dialectes ou! leur oeuvre. C'est ce qui ex- Xavier Marmier (de l'Acadé- patois! Je vous mets au défi de|plique l'étonnante vitalité que mie française): “Lettres sur l'A-| comprendre, même si vous pos-|l'esprit français a montrée sous mérique” page 95, Paris 1886 sédez à fond le français, le parler la domination anglaise en dépit “Sur lus bords du Saint-Lau- | des Picards. Je m'y suis essayé à | de la suspension prolongée pen- RE ten Rotré langue’ n'é Les lus! aintes reprises lors de mes pè-| dant tout un siècle de pres que | jégénéré que notre pl À. | rinages en Picardie pour y visi-| tous rapports entre la France et| Jean Rameau, “La France aux | la tombe de mon frère, au!le Canada. | Colonies” | imetière britannique de Contay Cette survivance de la langue!) “74 langue française si gracieu- | près d'Albert, dans la Somme | française au Canada est vraiment sement conservée dans ‘toute sa Mettons en présence un Mar-|etonnante. En effet, il n'est guè- pureté’ au Canada” | seillais, un Lyonnais, un Borde-|re d'autre groupe ethnique qui Jean Rameau, “Littérature Ca- ais et un lois, tous parlant le! uit conservé sa langue et son nadienne”. français et vous jureriez que ces| identité propre après plus d'un| «Cette langue échappée au nau- gens ne parlent pas la même lan-/|siècle d'immixion avec des gou- frage, fut garantie de toute at- gue tant la différence des accents | vernants d'une autre langue et teinte. Pas de patois, quelques gionaux est grande, Par con-} d'une autre culture. Ainsi, la| termes du cru, je ne sais quel e, mettez en présence des gens | Louisiane fut colonie française goût de terroir; mais à tout pren- | Chicoutimi, de Québec, des|jusqu'en 1803 et le gouverne- dre, un parler français.” rois-Rivières, de Montréal et 4c| ment américain reconnut la lan-| Baron Etienne Hulot, “Le l'At- | Hull et vous serez frappé par. la! gue française comme officielle en lantique au Pacifique”, Paris, | similitude de leur prononciation. | cet Etat jusqu'en 1898, mais l’in- | 1888. ÿ j Je vous affirme qu'il y a fluence française fut en constante

“I1 nous a été donné d'assister | - —— ne em = . cette année même à une séance

a x : | | de 1916 à 1919, d'Emerson, Man 5. La fièvre, le mal de gorge! fection longtemps avant que cel- de ce genre (soirée dramatique | Cette école fut définitivement | sont fréquents. [le-ci ne soit guérie.

à donnée par les élèves des Jésui-| | fermée à cause du manque de ré- L'examen du sang pratiqué} C'est pourquoi il faut traiter

QUATRE (ES les) ef ce qui nous a particulière. |gularité des élèves, qui furent | à cette période dépistera toujours] la syphilis d'une manière inten-

ment frappés, c'est le langage correct des acteurs et la pureté relative de leur accent.”

M. Bellay, “Revue Canadien-

envoyés d'abord aux écoles in- la syphilis. Le traitement fera |diennes de Lebret et du Fort disparaître le chancre et les | Alexandre, ensuite exclusivement | éruptions en quelques jours; mais

sive et continue douze mois après que le sang est devenu négatif. Bien traitée, la syphilis guérit

de femmes

| à cette dernière, par une entente | le malade doit s'attacher à suivre| Plus sûrement qu'aucune autre La 2 1811 P mutuelle des deux principaux!son traitement. S'il y manque,| maladie grave. Par contre l'in- » | “Nos compatriotes américains intéressés. il subira tôt ou tard les manifes-!suffisance du traitement expose houreuses w. de | ant conservé le langage si pur du (A suivre) tations récidivantes de son infec-! fatalement à des manifestations | XVIIIe siècle tion | dangereuses plus ou moins tar- tositoment AIBLESSE | u id - br os! se terre ésperitre hF Charles Bos, “Paris-Canada”, ; : “A ee ; : : Ü : Troisième étape. Beaucoup de! dives 1 2. FRERE DU ROÏI IBN SAUD p . É

Poleur Foblesse, Mervoste, irreguiorte, Munque d'Appert, 1897, RC DECEDE À LA MECQUE personnes ignorent qu'elles ont! Une syphilis datant de plus de Troubles feminins, rymptômes consequences de l'ANEMIE “Quant au peuple, il”m'a sem- Qui ne se souvient des délicieuses groseilles juteuses que l’on dé- la syphilis. L'infection ne se ré-| quatre ans relève, dans chaque blé qu'à tout prendre, il pare! gustait autrefois dans le jardin de grand'mère. Les gadelles ornaient! LONDRES Amir Mohamet | vèle chez elles par aucun symp-|Cas, d'un traitement différent. | un Sep pie correct’ que la! ,ussi quelque coin de son jardin et l'on enfouissait sa petite tête! Ben Abdu Rahman, frère aîné |iôme, par aucune douleur. Seul " le but op e # png de généralité de nos paysans, et je| 1 | du roi Ibn Saud d'Arabie, est dé-|l'examen du sang indiquera que|£&uérir, au sens absolu, que d'em- n'entends pas céux du midi, de| œ vi ps D Te es gadelles.les plus rouges cédé à la Mecque, la semaine der-|le microbe est toujours à l'oeu-| pêcher les complications organi- langue d'oc, ceux-là sont hors de} 44? P , & $ nière, vre ques, cérébrales et nerveuses de

| cause, rais ceux de langue d'oil, Groseilles et gadelles atteignent de nouveau une grande popu-| 11] avait participé aux conqué- Cette étape silencieuse de la|se produire ou de s'aggraver,

n en excepte peut-être les! larité depuis que les Services d'hygiène alimentaire les ont procla- | tes de son frère et lui avait aidé syphilis s'observe chez ceux qui | Ministere de la Santé de [aens de la Touraine et n l'Or-' mées source incomparable de vitamines C, conquérir Le pouvoir, in'ont pas été traités ou qui n'ont| la Province de Québec,

VACANCES

2 nuire une légion de jeunes Mes quittent leur foyer et se rendent soit à un bureau ine usine OM I rar d 14 MP OU elles pet- nent pendant de lonques heu res bo recommencer lendemain et Le surlendr main. Eh bien oui! C'est la cians ouvriere qui gagne son pain lots les jours, à l'exemple du Christ qui na

pas ru honte de travailler

Cependant, ce labeur cons

lant épaise méme Îles plus éneragiques rl les plus fortes d'entre 1! 12, de sorte aq ur arrêt «'imposs l urs de l'année { «{ la n d'4 tre des : 1

77 rs { magique

14

Qui fait br ler d'espoir l'oril

plus

7 { a! ( blier {4 (ra ! res el qui fail réver méme les plus sat d entre nous

PI eura jeunes demoisrel les prendront hemin de Î ne ot ? tantire de nos grand ! | Le. 1 elles ILE] seront des lu déliciruses {) . 1 {1 Dre? alors des moments exquis mais (4 out T'd HARLELLEE. que méme sur Nos plages moder nrs el mauent Dot devez vivre en hretiennes Le

n'est pas une chose 1m possible, L'afmosphère de lous nos camvos délé serait changée si chaque catholi- que donnait l'exemple par sa toilette élégante mais mo- deste

Une autre catégorie de

jeunes filles seront sans dou- te éprises da charme sédui-

sant de nos campagnes oil elles pourront admirer l'oeu- vre étonnante de la nature

LU n'y a rien d'aussi rnnoblis- sant et purifiant pour l'âme contact intime avet la l'influence la plus bienfaisante pour re 4 les par les veilles et Le surmenadge

que ce création. €, est

aire sarntés munérs Enfin, quelques-unes se re- doucement à la Ce serait le temps filles de lire tranquillement un ou livres instructifs et de falique à quelque broderie artistique

poseront maison idéal pour ces jeunes deux travailler sans

Ouels que soient vos pro-

jels de vacances profile en hirn pour refaire DOS reser- ves d'énergiss afin de re- prendre votre tâche quoti-

dienne avec plus d'ardeur

Et surloutl, songez que même pendant les vacances, vous les chrétiennes.

Aÿnèés DUFAUXLT.

AVIS

Nous tenons à avertir nos lecteurs et lectrices que nous ne pouvons répondre aux questions qui ne portent pas la signature réelle de leur au- teur, en plus d'un pseudonyme,

A l'avenir également, il nous

sera impossible de répondre .par lettres personnelles aux demandes qui nous seront a- dressées, Toutes les réponses aux questions qui nous seront faites paraitront UNIQUE- MENT dans le Courrier,

Q—Après 25 ans de ma- riage on célèbre les noces d'argent. Pourriez-vous me dire ce que l'on fête après 10 ans, 15 ans, 20 ans, 30 ans, 35 et 40 ans de mariage, et

aussi 70 ans? MARIE-MA-

DELEINE. . R.—Pour répondre À la deman- | “le des nombreuses lectrices qui désirent connaître les divers an- niversaires de mariage et les “no ces” q correspondent, nous en puol ot il te en entier:

1 ar noces de coton,

2 ans--noces de papier,

3 ar noces de cuir.

5 ans—noces de bois

7 an noces de laine

10 ar noces d'étain ou de

fe l inc 12 ar noces de soie ou de toile fine

15 ans—-noces de cristal

20 ans=-noces de porcelaine

25 ans-—noces d'argent

30 ans--noces de perles

40 ans—noces de rubis.

50 ans—noces d'or

60 et 75 ans-—noces de diamant

Certains anniversaires, comme | teux de 35 ans, 70 ans "Xe n'ont | pas d'appellation spécial

Quant aux noces qui se célè- brer ès 15 et 20 ans, l'opinion

varie à ce sujet nes disent de porcelaine les de rista

tres affirment le ntraire eur est 1nre

question comme

quelques person- n fête

de traiter

l'entend E

Q.—Voudriez-vous m'indi- quer un moyen pour faire disparaitre une tache de ca- fé? de crème à la glace? de thé sur une nappe? Merci. —UNE INTERESSEE,

R—Calé et thè-Frotter légè- rement a partie tachée avec de la glycérine, puis d e sans sa

Crème à la glace

Q.—Montréal étant une ile, voudriez-vous me dire le nom des rivières qui, avec le fleu- ve St-Laurent, en forment le cercle? UN QUI DESIRE SAVOIR,

re des l'Ottawa.

Prairies

R L

Q—Pourriez-vous me dire

quel jour était le 23 avril 1940? -- MARIE-MADELEI- NE.

K.—Uu mardi,

les noces |

Q.—Est-ce que l'échantillon que je vous envoie est de lai- ne ou de rayonne?—MARIE- MADELEINE.

R-—C'est du crêpe ‘“pebble”, qui ne contient pas de laine. é Q.—A quelle époque est-il préférable de transplanter les pivoines; est-ce au printemps ou à l'automne? J'AIME LES FLEURS.

R.—A l'automne

Q—Voudriez-vous me don- | ner la signification des noms

suivants: Laurent, Prosper, | Berthe, Agathe, Albertine et | Hervé? Merci, YEUX | NOIRS. | R.—-Laurent-brillant. Prosper—prospère | Berthe-—port de reine; no-

blesse Agathe Albertine Hervé

de sentiments,

bonne toute brillante

inconstant,

| Ê

Q—Sei'ez-vous assez bon-

ne de me dire comment je pourrais détacher une robe de crêpe de soie bleu ciel qui a collé sur un meuble verni brun?’-—BRISE DU SOIR.

R.--Humectez la partie tachée avec de l'ammoniaque et appli- | quez de la térébenthine ou de l'alcool.

“<

Q—J'ai plusieurs sacs vi- des de sucre, de farine et au- tres. J'aimerais savoir com- ment enlever les écritures en | couleur qui y sont étampées. | —PETITE MENAGERE,

R.—Imbibez les parties impri- mées avec de l'huile de charbon laissez reposer ainsi durant 12 heures ou plus, environ; puis la- vez comme il faut à l'eau chaude

savonn

euse,.

Conseils pratiques NETTOYAGE DES CHAISES Pour des cl

nds en

nettoyer de

apres

aises ou

naises simli-cuir,

passez l'avoir t d d'eau tiède et de savon olument ux

rau, un

pre imbibé une sui faite

pur et extra-savon- uyez immédiatement linge doux claire Appliquez de l'hulie douce et ttez à l” 1a ä > pet

irpiu

humecté

ensuite

fro fa

POUR LE LINOLEUM

ez faire reluire vo- préparez

mousse

tre jinoleèeunm jun bon & | qui dissout

ntage nage à grais

| llerée à tat

avol

la

14

se el ajoutez

une grand le ou s de poli à planche Votre ne era pas glissant,

mais ÿ brillera : |

Puériculture

Future maman, VOUS AVeZ sans doute besoin d'une infinité de conseils pour bien remplir votre rôle “très prochain” de mère. Ce- lui que nous allons vous donner n'est pus le moindre, si à pre- miére vue !l semble sans grande importance, C'est du moins ee que pensent bien des braves gens Souvenez-vous que tout son importance quand il s'agit des soins appropriés qu'il faudra donner à votre bébé

Nous parlerons de l'entretien des cheveux du bébé. Si léger que soit le duvet qui recouvre sa tête nous devons envisager la possi- bilité de le soigner. . . naturelle- ment pas dés les premiers jours; mais vers le troisième mois. C'est vers ce temps-là que les cheveux définitifs commencent à pousser Ils seront donc ï'objet d'une hy- giène parfaite, pour qu'ils de- viennent épais, brillants et bien por

Ne lavez jamais la tête du bébé dans 1 son bain. Le cuir

tants

l'eau de chevelu de bébé ne se nettoie pas l'eau, Il à cet âge enduit d'une couche adhérente de ma- tière sébacée, qui parfois peut former une espèce de croûte que les bonnes vieilles appellent “le chapeau”. Vous ne nettoierez par- faitement la tête de votre enfant qu'en employant un produit gras; de l'huile ou de la vaseline, suivi d'une légère friction avec produit alcoolique (eau de Colo- gne, de lavande lotion capillai- re).

a est

Les mamans

Sous

Nous

les caresses maternelles

grandissons dans un doux

[nid.

ents d'avoir des ailes

voltiger vers l'infim.…

méchants ingrats que nous

[sommes,

Semeurs de terribles tourments, À peine sommes-nous des

Impati Four Les

[hommes,

Nous faisons souffrir les mamans!

Joyeux bambin et chers petits

[anges, |

Changés vite en petits démons, Gazouillent comme des mésanges,

Vos gais propos, nous les aimons! |

Mais, comme nous faisions

[naguère, |

Quand défilent nos régiments, Ne parlez jamais de la guerre,

Car ça fait trembler les mamans!

Lorsque vous serez dans la vie, Livrés à vous-mêmes un jour, Sans défaillance et sans envie

Luttez pour vivre à votre tour!

Et, si le sort met en déroute Les fiers espoirs d& vos romans, Ne quittez pas la droite route, Car Ça fait pleurer les mamans!

Puis, redoublez de gentillesse, Lorsque leurs cheveux seront

[blanes, |

Pour mieux égayer leur vieillesse Redevenez petits enfants, Entourez-les de vos tendresses, Soyez câlins, soyez aimants, Ne ménagez pas vos caresses. Ça fait tant plaisir aux mamans!

Théodore BOTREL.

| RECETTES

CREPES DE POMMES DE TERRE

2 tasses de pommes de terre crues, râpées

2 oeufs, bien battus

2 cuillerées à table de farine

1 cuillerée à thé de poudre à pâte

1 cuillerée à thé de sel

Pelez les pommes de terre et

mettez-les rafraîchir à l'eau froi- de pendant quelque temps. Rä- pez dans un bol à mélanger; ajou- tez les oeufs bien battus et mé- angez parfaitement. Tamisez en-

semble la farine, la poudre à pâ- te et le sel, ajoutez au premier mélange. Mettez chauffer une

poële en fonte, que vous graisse- avant d'y laisser tomber la pâte à crêpes par cuillerées. Lais- sez brunir d'un côté, retournez et servez

rez

aussitot,

SHORTCAKE AUX FRAISES

1943 2 tasses de farine ordinaire 3 cuil. à thé de poudre à pâte 12 cuil. à thé de sel 2 cuil. à table de sucre 3 cuil. à table de gras l jaune d'oeuf

tasse de lait

semble les ingrédients secs. Y incorporer la graisse com- me pour une pâte à tarte. Battre

es " »s d'oeufs

er former

pour

lait

dans

a)0 | 1

d larine une pale mous, fs

un !

Mon rêve habite près des feuilles

Quittons furtivement, si

tu le veux, la ville,

Allons, 6 mon trés cher, surprendre le soleil Qui saura mieux bouleverser l'âme tranquille ‘aube d'un vert réveil |

!

Des coteaux; rarement ! Peut accabier d'ivresse, ici, l'homme et les choses. } L'aurore se chagrine à chercher les nids. (|

Le petit jour en pleurs rencontre peu de roses; | A peine un cri d'oiseau quand [lambe le midi.

Fuyons, si tu Le veux, une foule pressée, Courant mal éveillée à son banal destin. Vois, déjà la clarté ruisselle dispersée.

Le miracle du monde est

1 Mon rêve a faim et soif de liberté, d'espace; Allons vers la maison qui nous appelle ailleurs,

Vers ce village blanc au

l'air, le sol, l'azur sont un triple bonheur,

| Tout un jour recueillir l

Du rayon qui mit sa care

Dans le soir étonné des lampe sans lumière, Alors, te murmurer: “Ma lumière, c'est toi!" |

Vois, les âmes d'ici savent trop la rancune D'appeler un bonheur qui ne se lève pas; Là-bas les nuits sont des Et l'on est humble ainsi qu'un brin de réséda.

|

|

tout dans ce matin! |

» la montagne enlace,

heure si plénière sse dans ta voir:

" |

oiseaux couleur de lune |

MEDJE VEZINA. |

de la Sociélé des Poëtes.!|

{|

Une robe de coton est si pratique pour faire la cuisine, pourquoi risquer alors de tacher vos belles toilettes même derrière un tablier?

| Sur le

Les vacances battent leur

plein. Chaque semaine de nou-! veaux groupes de citadins vont |

demander à la mer, à la monta-

gne le repos, la distraction, Les | enfants depuis quelques $emai-!

nes rendus à la vie de famille ont déjà repris au grand air leurs belles couleurs.

La beauté se transforme À la faveur des beaux jours, elle se simplifie, s'allège tout comme l'élégance et il importe du reste, qu'il y ait concordance entre ces deux inséparables.

Avec le coton, la toile, le piqué qui sont l'élégance du moment, un teint naturel s'impose, pour- vu qu'il soit clair et animé et le fard n'a plus qu'à reculer dès que le grand air et le soféil en- trent en scène au domaine de la beauté.

Le moment est venu de dun- ner congé à notre peau, de lui permettre de respirer tout à l'ai-

se, de lil accorder à elle aussi!

un peu de détente, car n'oublions pas que nous la soumettons, ha- bitueilement, par notre souci de pcraître toujours belle, à rude épreuve,

Mais ce qui importe pendant ces semaines de répit, c'est de

laisser loin derrière soi ses peines | et ses soucis et aussi d'éviter de |

trainer en villégiature le char des menuss corvées qui sont no- tre lot à tout

Laissons donc

à la maison le

l'egriêge des iracas et prenons la

Sable

résolution de nous en dégager le plus possible, Habituons-nous à regarder la vie en face, avec cou- rage, ne remuons pas inutile- ment les vieilles poussières, n'é-

|

le monde, en un mot ne voyons que le beau côté des gens et des choses,

! | que notre teint s'imprègne de | cette nuance qui est celle de l'op- | timisme, et profitons des heures qui passent pour refaire notre plein de santé et de bonne hu- |meur. Les femmes modernes n'ont-elles pas envoyé les larmes aux vieilles lunes, comprenant

qu'elles ne sont d'aucune utilité et qu'elles ne font que creuser

4 août

Guy Carrière, St-Pierre-Jolys Marguerite Trudeau, Letellier Théodore Audette, Lorette.

Gilbert Cormier, La Salle

Germaine Dupuis, St-Malo

Doris Beauchesne, St-Victor, Sask.

5 août Claire Bouchard, Letellier. Jeän Damphousse, Letellier. Lucienne Colbe, St-Léon Annette Beaudry, St-Adolphe 6 août Rose-Eva Dionne, St-Joseph. Carmel Catellier, Si-Mulo, 7 août Oscar Trudel, Mariapolis, Claire Lavallée, Vassar

Mathilda Wohlegenusth, Ste- Anne-des-Chênes Cyrice Théberge, St-Victor, Sask.

8 août

Roger Gagné, St-Georges André Larocque, Thibaultville

Lucien Laurencelle, La Bro- querie. Charlotte Brière, Laflèche, | Sask. 9 août Simonne Bernier, Fisher Branch.

Jean Gagnon, La Broquerie. Irène Rondeau, St-Léon.

Lilianne Labossière, Ste-Rose- du-Lac.

Roger Gatin, Grande-Clairière,

Armand Guénette, St-Jean- Baptiste.

Jean-Baptiste Proulx, Thi-

baultville.

Jean Campagne, Ste-Anne-des- Chênes.

Irène Forest, St-Malo

Gabriel Cadieux, Ste-Anne-des- Chênes.

10 août

Elie Moyer, N.-D. de Lourdes.

Rita Owens, Vassar.

Léo Breton, Letellier.

Anne-Marie Bertholet, Grande- Clairière.

Eveline Bazin, N.-D. de Lour-

| des.

Thalia Chênes.

Raymonde Beaubien, Laflèche, Sask.

Berthe Brière, Mankota, Sask.

Gagné, Ste-Anne-des-

Voici une captivante robe tal

WINNIPEG, Man. 4 AOUT 1943

avec plissés et poches profondes. Ge sp et ? LES TOMATES ET détruit en même temps 1g vita. LA VITAMINE C mine C

| LES TOMATES sont une très ELLE À COMPRIS

| précieuse source de vitamine C

| d'après les Services d'Hygiène a-| Chaque fois que ma femme | limentaire. Les temates en con- entend un bruit pendant la nuit serve sont aussi riches en vita-| elle pense qu'il y a un voleur mine C que les tomates fraiches.! dans la maison et elle me ré- Seulement, si vous ouvrez une l'yeille.

boite de tomates en conserve et! n'en consommez qu'une partie

immédiatement, ayez soin de

couvrir ce qui reste et de le re miser dans la glacière. 1! suffit! de le laisser exposé quatre heures | à ia température normale d'une

maison pour détruire toute la vi-

| tamine C qu'il renferme. Mais} si vous le mettez au FROID apres

avoir ouvert la boite, les vitami-

nes se conserveront durant quel-

ques jours. Naturellement, les to-

mates doivent être utilisées frai-

| ches durant la saison.

Quand vous vous servez de to-| mates dans des mets cuits, por- tez-les juste au point d'ébulli- tion et ne les ajoutez qu'à la fin! de la cuisson, comme quand vous faites de la soupe. |

Ne mettez pas de soda à pâte dans les mets qui renferment des tomates. Le soda à pâte enlève le | goût acide des tomates mais il|

LES BLE

Le temps n'a pas diminué le charme appétissant des bleuets que l’on allait cueillir en bande, dans les bois, avec des rires et des chansons.

UETS

Ils cons-

tituent un dessert délicieux et se prêtent à de nombreuses combinaisons.

Qui ne se rappelle les jours

que semaine de vacances à la campagne alors que l'on courait les bois à la cueillette des framboises ou des bleuets, dinette assis sur un tronc d'arbre ou quelque rond de mousse

La collation s’accompagnait de fruits fraichements cueillis que avec*

l'on dégustait à poignées, un robuste appétit avivé par la marche, le grand air et la joie de la promenade,

Le temps n'a cependant pas i-

minué le charme appétissant des |

bleuets et, qu'ils viennent du marché ou que vous alliez les

| cueillir vous-même dans l'ombre

| du sous-bois, ils apporteront au|poudre à pâte, le sucre et le sel.

|nies pur la Section des consom-|à four chaud (400° F.) pendant

pluchons pas les travers de tout |

Regardons la vie en-rose, afin

sur nos traits des sillons amers,

| et disgracieux. | | Tu n'as pas besoin de faire le fier, tu as beau être riche, au- jourd'hui, cela n'empêche pas que ton grand-père a été le do- mestique du mien.

Et toi, tu ferais mieux de ne pas rappeler ça; ton grand-père est mort en devant trois ans de salaire au mien.

x *

Le Peintre—J'ai un grand ta-

| bleau dont je ne sais que faire, je

| l'enverrais bien à une oeuvre de bienfaisance

L'ami—Donne-le à un hospice | Rour aveugles, -

LAURE

lc'est vous que je représenutais. !

heureux de son enfance ou quel-

qu'on faisait la

l4 tasse de sucre 3 cuil. à thé de poudre à pâte

12 cuil, à thé de sel

1 oeuf

12 tasse de Jait

3 cuil, à table de gras fondu Tamiser ensemble la far

la

repas une saveur toute particu- | Battre l'oeuf, ajouter au lait avec lière, surtout si vous vous servez | la graisse. Incorporer dans la fa- de ces recettes de guerre, four-|rine. Verser sur les fruits. Cuire

mateurs, du Ministère fédéral de | 25 minutes. Retourner sur un plat | l'Agriculture. | et servir avec sauce, si on le dé-|

|sire, Pour six personnes. | GATEAU RENVERSE BLEUET- RHUBARBE PATE AUX BLEUETS

2 cuil. à table de gras 4 tasses de bleuets 14 tasse de sucre 14 tasse de sucre | 1 tasse de bleuets 2 cuil. à thé de jus de citron | 112 tasse de rhubarbe ou de rhubarbe Nettoyer les bleuets. Essuyer | 2 cuil. à table de beurre ou ia rhubarbe, couper par bouts, la | * de couvrir d'eau bouillante et lais-! y: tasse de farine A | ser reposer pendant 5 minutes.| + tasse de gruau . Enlever l'eau. Faire fondre le 4 tasse de sucre brun Rincer les bleuets, les déposer:

gras dans un plat, ajouter la rhu- ; barbe, les bleuets et le sucre, dans un plat. Saupoudrer de su-| . cre et de jus de citron ou de rhu-|

|

Pâte barbe, Combiner le gras, le sucre | 1% tasse de farine à pâtis- à serie dre sur les bleuets. Cuire dans un ou

four modérément chaud (375° F.)

1% tasse de farine ordinaire

—Nous louons cette chambre $25 par mois, sans piano.

_—Et avec piano? |

—Je vous dirai cela après vous 8. avoir entendue, madame!

Ma Messe Quotidienne | AOUT |

Le 8e dimanche après la Pen-| tecôte, Messe propre. Gloria et

Mais les vole de bruit,

urs ne font pas C'est bien ce que je lui ai dit, Et maintenant chaque rien!

elle me réveille

fois qu'elle n'entend

lus que tout au- tre

fois et

une chose à la

La Mode Pratique

3533

SiZES 2-8

A

l'avenir, le département des patrons n'acceptera plus de timbres comme paiement pour les commandes de pa-

trons, Veuillez n'inclure que de la MONNAIE (20 sous en argent) avec chaque comman- de que vous envoyez.

Nous. faisons venir ce= pa- trons de Toronto, Par consé- quent, nous prions les person- nes qui en commandent de prendre note qu'il faut AU MOINS douze à quinze jours jours avant qu'elles ne les re- çoivent.…

brun, le gruau et la farine, Eten- | meme)

Même une commençante peut confectionner l'élégante robe pour fillette que vous voyez ici, Les manches constituent un at. trait spécial

Le style no 3533 pour les gran:

| deurs 2 à 8. La grandeur 4 de-

mande seulement une verge et demie de matériel de 35 pouces

| Credo. Or.: 2e, S. Cyriaque et| avec 1 verge et % de garniture

â | ses compagnons; 3e, A Cunctis;| NorA-GCes patrons nous Viennent

ANECDOTE HISTORIQUE 4e, commandée. Préf. de Jlalde Toronto, ei masheureusement, ils Trinité | ne sont pas imprimés en français.

£ 'e&- | Toute demande doit être adressée ou

Henri IV avait beaucoup d'es- 4 Jcan-Baptiste-Marie Vian-| népartement de la Mode, LA LIBERTE

prit et cela déteignait sur son! ‘y; Messe de la fête. Gloria.| ET LE PATRIOTE, Winnipeg, accom-

entourage. Un jour Bassompier- re qui était ambassadeur de} France en Espagne contait com- ment, à son entrée à Madrid, il montait une jolie mule offerte par Sa Majesté Catholique. On en riait et le roi se mit à dire:

Or.: 2e, Vigile; 3e, S, Romain;! 4e, commandée, 10. S. Laurent. Messe propre.| Gloria. Oraison commandée, | 11. S. Tiburce et Ste Suzanne. Messe “Salus Autem”, Gloria Or.: 2e, A Cunctis; 3e, comman: | dée , | 12. Ste Claire, Messe “Dilexis- | jp ti”. Gloria Mais l'autre qui était un vieux 13, 8S, Hippolyte et Cassien. compagnon du Vert Galant et| Messe “Salus” Or: 2e, À Cunc- usait à son égard de son frane- | tis: 3e, commandée, parler ne laissa pas les rieurs 14 Vigile de l'Assomption de la! contre lui B.V.M. Messe propre. Sans Gio Tout ria ni Credo. Or S, Eusébe 8e, S. Esprit, 4e, commandés,

—La belle chose que c'était de voir un âne sur une mule!

beau, &ire, s'écria-t-1],

1 ,

agnée de 20 sous en monnaie pour

e natron, Ne demander que les me- sures spécifiées, et mentionner celle désirée,

La Liberté et le Patriote, Département des Patrons, 619, avenue McDermot, Winnipeg, Man.

Ci-Anclus sous, Veuillez m'en-

voyer le patron Style No Crandeur

NOM

je ee concnees sonne retiens one cas rerbtnemes er canne cn

ADRESSE

De benne mens ee ce me de ges en mens

Gravelbourg

Mile Yolande Beaudoin, garde- malade à l'hôpital Provincial, de Weyburn, était en vacances chez

es parents, ces jours derniers

Mile Eléonore Aussant, de Ré- gina, est en visile pour un mois chez res parents et amies

L LL LI

M. et Mme Amédée Rémillard, de Glentworth, sont venus en vi-

ste ces jours derniers chez M et Mme Elp. Dorun LL

M. et Mme Camille De Wulf

et leur fllette, Jeannine, de La-

flèche, se sont rendus en visité

chez M. et Mme Robert Piche

ainsi que chez leurs parents, M

et Mme Eïlp. Dorun, ces jours der- niert

Mile Paula Tétrauit était à Ré- gina pour affaires, dernièrement

Ferland lei et me J.-B. Boutin, de St-Vic-

A passé quelque temps chez sa fille, Mme Antonio Chabnt . LL LI M Mme Joseph Morin é- talent à Régina pour affaires, la semalpe dernière

tor

et

Mgr M-J, Lemieux, OP, ac-| compagné de MM. les abbés 8

Morin et Caron étaient de pas- sage au presbytère le dimanche 25 juillet

Miles Simone et Noëlla Chabot sont parties prendre charge d'u- ne école à Willow-Bunch

LL LL LI

M. Hector Balthazar et Mlle Jeannette Baltnazar, de Willow- Bunch, visitalent des amis la se-

maine dernière L

M. et Mme Maurice Hébert et leur fils, de St-Boniface, ont rendu visite à M. et Mme Avila Chabot, ces jours derniers

LL D .

Les familles Avila, Antonio et Rosaire Chabot, Léo et Alfred Fauchon, Pierre Larose, Paul Mo- rin et C. Matt se rendirent au Lac Pelletier, le dimanche 25

.

Le lundi 26 juillet, fête de Ste Anne, un groupe d'enfants firent leur Communion solennelle. A- près la messe, M. le Curé adressa quelques mots et présenta plu- sieurs certificats de catéchisme. A cette occasion un grand nom- bre de paroissiens s'unirent aux enfants pour recevoir la sainte

communion

Mme L. Lacasse, de Gouver-

neur, a rendu visite à sa soeur et |

à ses frères, la se

maine dernière.

LI . LL M. et Mme Jos.-Ed., Chabot sont allés en visite chez M. et| Mme Jos. Palmier, de Laflèche,

il y a quelque temps

Natesance

A M. et Mme Syivio Clermont un fils le 19 juillet

M. et Mme Nofielé sont retour- nés à Régina après avoir passé quinze jours chez leurs parents MM. Mirault Lacoursière et Fau- chon

| M. et Mme A. Lacourgière et leur famille se sont rendus à

Moose Jaw, cetle semaine LL L_2 L2

Léandre Chabot est sous tral- tementa à l'hôpital de Ponteix

M. et Mme N«d Bisson et leur famille ont reniu visite à leur soeur, Mme Thomas Binette, de

Ponteix, dimanche dernier L LL

Mile Thérèse Chabot, est re- | venue chez elle après avoir passé quelques jours à l'hôpital de Pon-

teix.

Dollard | Va-et-vient |

Mme Chas Busse et deux enfants sont partis en Californie pour les vacances

LL

Mile Jeanne Grégoire, de

gina, est en vacance chez sa mére,

Mme Jos, Grégoire . .

ses

M. Charlie Efnest Falk est par- ti pour le camp d'entrainement à Dundurn

| LA LA LZ Les jeunes Albert Goulet, Mau- rice et Jim Moreau et M. Albert

Marquis sont partis en vacance à

! . Watrous,

LL » LL Mlle Florence Desautels, de Fonteix, est un visite chez sa soeur, Mme Henri Goulet LL M. E. Marquis est revenu de Vawn . L2 L Mlle Kathleen Weiss est re-

tournée à St-Boniface, et sa mère est allée visiter des parents qui demeurent en divers points du Dakota Nord, E.-U

LL

Mme Christopherson et ses deux enfants sont en visite chez M. et Mme H. Shirley.

LL . Le comité de la Croix-Rouge s'est réuni chez Mme B. Alexan- dre. Dix dames étaient présentes; |couture, tricotage et couvre-lit | furent le travail du jour. Le ca- |deau, un porte-fleurs, fut gagné

{par Mme A. Arcand. La pro- chaine réunion aura lieu chez | Mme Jos. Arcand,

LI LZ L

Mme Gillies fit une assemblée |qui réunit neuf dames à l'occa- |sion de l'anniversaire de Mme Jos. Arcand, Cette dernière reçut de beaux cadeaux: il y eut une | partie de cartes. Le ler prix fut |gagné par Mme Jÿj. Lemieux et

La visite de S$. Marion düns

la Saskatchewan

Le 27 juillet au matin, M. Sé- raphin Marion, de la - Société Royale et secrétaire de la Socié- Canadienne d'Enseignement Postscolaire du Canada, s'arrê- tait à Swift Current, au retour d'un séjour d'une semaine dans les centres franco-albertains.

Le distingué visiteur y fut re- çu par le lieutenant d'aviation Dominique Dugas, président du Comité des Bibliothèques de la Société Canadienne de l'Ensei-

gnement Postscolaire de la Sas-

katchewan.

Les mardi et jeudi, 27 et 28 juillet, furent des journées assez reposantes pour M. Marion. Mar- di matin, il assista au congrès des commissaires d'école du dis- trict de Swift Current. Il fut même invité a y prononcer un discours dont il s'acquitta avec l'à-propos qu'on lui connait. Le midi 11 était l'hôte de M, le curé Cabanel de la paroisse du Sa- cré-Coeur de Swift Current en compagnie de NN. SS. Joseph Lemieux, administrateur aposto- lique du diocèse de Gravelbourg J. S. Gertken, abbé mitré de Muenster, Sask, ainsi que de MM. les abbés Sylvio Merin, chancelier du diocèse de Gra- velbourg, et Dominique Dugas,

et

Attaques biliaires Maladie de foie

L'excès de bile est causé par un toie surchargé ou paresseux. C'est une maladie commune qui peut être rapi- dement soulagée en stimulant l'écou-

lement de la bile, Ainsi la masse ac- mulée est amollie, les substances toxiques sont éliminées, et le foie et es sont soulagés et rede- enne Les pilules “Laxa Liver de Mi- mms, stimulent et activent le foie resseux, ouvrent chaque voie biliaire en permettant un flux de bile qui net- toie le foie des impuretés qui obstru-

ent les canaux

Ces pilules sont petites et faciles à

prendre Eïles ne causent pas de coliques., n'affaiblissent pas et ne ren- dent pas malace

The T. Mulburn Co. Lid.

Toronto, Ont.| chez nous de nombreux amis.

française

| aumônier militaire de Swift Cur- rent.

Mardi soir M. Marion était | conférencier jiuvité du “Catholic | Youth Club” de Swift Current. | Il fut reçu dans le salon privé | du Piccadillv. L'abbé Dugas, au- | mônier du Catholi: Youth Club,

présenta le visiteur puis une heure de causerie et discussion portant sur “la préparation de la jeunesse catholique à l'après guerre” eut lieu. La soirée se ter- mina par un léger goûter,

Mercredi matin, M. le curé Poulin du Lac Pelletier vint chercher M. Marion et M. l'abbé | Dugas, pour Jes conduire au Lac Pelletier. M. Marion est un spor- tif, et son sport favori est la natation. Aussi accepta-t-il avec empressement l'offre de M. le curé Poulin de passer quelques | heures au Lac. Le soir du même | jour, les paroissiens du Lac Pel- |letier entendirent une confé-

rence du distingué orateur.

Le jeudi 29 juillet, ce fut le tour des paroissiens de Val Ma- rie. M. le curé Boudreau, de Val Marie, voitura le conférencier du Lac Pelletier chez lui, et M. et Mme Durreault, de Ponteix, le conduisirent à leur tour de Val Marie à Ponteix M. Ma- rion prononça un discours jeudi soir.

Les 30, 31 juillet et le 1er août, M. Marion donna une sé- rie de cours sur la littérature

Canadienne-française devant un

groupe d'institutrices religieuses et laïques et de personnes inté- ressées. Les cours furent donnés au Couvent de Jésus-Marie, sous les auspices de la Société Cana- dienne de l'Enseignement Post- scolaire représentée à Gravel- bourg par Mme Guy Gravel. M. Marion terminz chaque journée de cours à Gravelbourg par une conférence après le souper dans les paroisses de Meyronne, Fer- land et Gravelbourg

M. Séraphin Marion se dé- clare enchanté jusqu'ici de sa visite des cent'es franco-cana diens du sud de la Saskatchewan Et il va s'en dire qu'il s'est fait

!

a Saskatchewan

celui de consolation par Mme P Lafrance Naissance Chez M. et Mme Victor Goulet, une fille |

M. Adrien Pouliét, président du Comité de la Survivance fran- Çaise en Amérique, et qui visite actuellement les centres français de l'Ouest, était de passage à Lafièche le'vendredi 23 juillet dans l'après-midi Accompagné de M. l'abbé Arthur Moquin, eu- de Meyronne, il fut reçu au presbytère par notre curé, M l'abbé A. Gravel. Il rencontra en- suite MM. Edmond Bilodeau, Eu- gène Bachelu, Joseph Palmier, Alfred Clermont et autres off- ciers du cercle paroissial de l'A.: CF.C. et de la Caisse Populaire, l'entrevue ayant lieu dans les bu- reaux de cette dernière. M. Pou-

ot visita aussi notre église et le couvent des Filles de la Croix, | puis il partit avec M. l'abbé Mo- quin pour Willow-Bunch

LL LA

La

ête

retraite paroissiale qui nous

pré du dimanche 25 uillet au dimanche ler août par le R. P, C. MacDonald, C.SSR, de Moose Jaw, a été suivie avec piété. Il y eut beaucoup de com-

1 1 ons

A nee

muni]

Le sa

t lieu une monst Î de l'image | de Notre-Dame du Perpétuel Se- ‘ours par les enfants qui défilé- rent autour de l'église en chan- antiques. imanche matin il y avait messe de première communion à 7 heures et demie

Lundi matin, 2 août, le KR. P MacDonald chanta une grand'- messe pour les défunts de la pa- roisse, avant de retourner à Moose Jaw par le train.

li soir eu

nm en face

cour

Willow-Bunch Baptème Marie-Thérèse-Colette, fille de M. et Mme Albert Lemieux, née

le 18 juillét et baptisée le diman- che suivant Furent parrain et marraine, M. et Mme Arthur Le- mieux

D

Mgr Kugener s'est absenté la semaine dernière pour aller pren- dre quelques jours de repos à Le- bret.

5

N'oubliez pas notre, pique-nique paroissial dimanche prochain le

8 août.

Au cinéma

Le 7 août-Mrs. Miniver: pour tous. . Mme A.-J. Létourneau, de Ré- gina, est venue pour la semaine chez ses soeurs et frères, à Wil- low-Bunch.

L . L] Mme Rodolphe Boisvert con- duisit sa petite fille, Thérèse, à l'hôpital de Régina, la semaine

dernière. . Mme Jos. Lambert est en visi- te chez sa fille, Mme Rosington, de Régina.

Saint-Victor

Mme J.-B. Boutin est partie le samedi 24 juillet pour Ferland elle visitera sa fille, Mme An- tonio Chabot. Mme Collin l'a!

conduite à Assiniboia. L] LL LL

Le jeudi 22 juillet le club de! balle des jeunes en dessous de 16 ans se rendit à Scout Lake pour le “Co-op. Rally”. Ils rap- portèrent la coupe pour une cin-| quième fois. |

" . L1 |

M. et Mme J.-D. Lalonde, Mme | Rouleau et Mme Lachaine passè- rent quelques jours à Glasgow,| Montana,

M. le curé Latendresse, M. l'abbé Ducharme, Milles Margot Desjardins et Marguerite Dupuis se rendirent à Willow-Bunch pour assister à une conférence donnée par M. Adrien Pouliot.

L LZ LL

Le soldat Arthur Vaudrin, de| McDonald, Man, est en visite chez ses parents pour deux se- maines. |

. . LZ Mine Eldège Vaudrin et Doro- thy, Mme Philippe Gaudry et Lucille sont revenues le mardi 27 juillet de Vancouver, C.B. . LL LZ M. René Lalonde partait pour

Assiniboia le jeudi 29 juillet, il travaillera pour la Compagnie Massey-Harris.

PERTE DE COURRIER DESTINE AU CANADA

OTTAWA Le ministère des Postes a annoncé la perte, due à l'action de l'ennemi, de lettres, d'imprimés et de courrier aérien mis à la poste en Grande-Breta- gne entre le premier et le 8 avril. Ce courrier comprenait des let- tres de soldats canadiens en An- gleterre. On n'a pas dit combien de sacs ont été perdus.

ELU PRESIDENT MONTREAL-—M. R. C. Vau- ghan, président et directeur gé-

| du Canadien National, a président de la Ligue de la Marine canadienne. Î

UA LIBERTE ET LE PATRIOTE

Des barges nouveau genre transportent les soldats canadiens qui ont fait l'invasion de la Sicile

Les soldats canadiens ééberesent en Sicile

mens hs um À 2:

Chassez la DOU

LL

LEUR

FASSAGE GRATUIT AUX MILITAIRES DE TORONTO

TORONTO-—-La commission du

transport de Toronto a annor

ce

que ia faveur accordée aux mili- taires et aux enfants de voyager gratuitement sur les tramways et les autobus le dimanche s'étendra services de

aux ban

aussi de la

ELECTIONS GENERALES

lieue

transport

EN NOUVELLE-ZELANDE

WELLINGTON Fraser

ministre Peter |qu'il y aura des élections géné-

rales en

Le 4

Nouvelle-Zélande

septembre prochain

récemment. Au haut on voit les troupes canadiennes qui quittent les barges pour monter dans de

petites embarcations. La photo du bas nous fait voir trois soldats canadiens: M Jones et L. Dunn, tous trois de Vancouver, Ils furent les premiers militaires du Canada à mettre

le pied sur le sel italien,

Mariage

Le mardi 27 juillet, M. Emile Delaire, fils de M. Félix Delaire, épousa Mlle Gratton, de la Butie du Paradis. Aux nouveaux époux, nous souhaitons heureuse et lon-

gue vie.

Gilbert Bellavance a subir une opération le lundi 26 juillet. Nous lui souhaitons une promp-

te guérison.

Bernard Poulin, fils de Fran- cis Poulin, qui a été dangereu- sement malade, semble être en bonne voie de guérison.

LL

M. J.-A. Gravel est parti en promenade chez sa mère à Kel- vington, Sask.

.

Mlle Aurore Lacoursière, de Prince-Albert, est en vacances chez sa mère, Mme C. Lacoursiè-

re.

M. A. L'Heureux, de l'armée, est venu passer quelques jours dans sa famille à Delmas.

L2 » L2

M. Louis Tellier, également dans l'armée est en visite chez des parents.

LL L2

Le mercredi 28 juillet nous avons eu l'honneur de rencon- trer M. l'abbé Baudoux et M. A Pouliot. Une douzaine de nos gens se sont réunis avec eux pour discuter le problème du français à la radio.

L L L

Mlles Edith Grosjean et Thé- rèse Michaud qui suivent un cours de garces-malades à Prin- ce-Albert, sont en vacances pour quelques semaines chez leurs pa- rents.

Circonstances singulières d’une naissance

TORONTO Trois officiers de police, la femme d'un soldat et

|un automobiliste passant sur la

route ont aidé un garçon de six Livres et demie à naître dans un ravin de Rosedale, la semaine dernière, Les autorités de l’hôpi- tal disent que la mère et l'enfant se portent bien. Une infirmière a ajouté que, en dépit des circons- tances, “la naissance s'est faite parfaitement”. D'après la police il appert que la mère marchait près du ravin lorsqu'elle se sentit malade, Un automobiliste sur la route s'en aperçut et avertit Mme W. Bardell qui se promenait dans les environs, Il appela ensuite la police. Peu après les policiers arrivèrent à temps pour aider

| Mme Gardell. L'ambulance de la

ville transporta la mère et l'en- fant à l'hôpital.

Le monde endort les chagrins,

| mais il ne les guérit pas.—MAS-

SILLON.

|lendemain; il fau

(Suite de la première page)

Au micro, le R. P. F. Cousi- neau, C.s.v., signala les diverses intentions du pèlerinage: prier pour Notre Très Saint Père le Pape, pour la paix, pour les fa- milles, les récoltes, etc.; il deman- da aux pèlerins de suivre l'of- fice dans les feuillets qui leur furent distribués ‘“Prie avec l'Eglise”, et lut en français diver- ses parties de la Messe: épitre, évangile, offertoire, préface, etc.

La chorale de la paroisse d'Ot- terburne et celle de la Maison Saint Joseph, s'étaient réunies pour chanter la messe, à laquelle toute la foule répondit avec un ensemble remarquable.

Allocution du R. P. J, Latour, [CA A

Le KR, P. Latour salua repec- tueusement la présence de Mgr l'Archevêque, son Excellence Mgr Béliveau; il remercia et fé- licita l'assistance d'être venue si nombreuse honorer Saint Jo- seph en ce jour, puis présenta, en termes choisis et élogieux, Son Excellence Mgr Albini Leblanc Il parla de l'Acadie dont Mon- seigneur est le fils glorieux, en retraçant même quelques étapes de l'histoire de ce glorieux pays, de ce peuple martyr dont l'en- têtement sacré à conserver sa foi et sa langue, envers et contre tout, nous sert de modèle et de stimulant.

Sermon de Mgr Albini Leblanc

Son Excellence rend d'abord hommage au vénérable Arche- vêque, Mgr Béliveau, qui, depuis 30 ans, est à la tête de l'Archi- diocèse de St-Boniface; il remer- cie Mgr Cabana, de lui avoir per- mis de présider aux fêtes du pèlerinage, lui donnant ainsi l'occasion de prendre un premier contact avec la vie française et catholique de l'Ouest, Puis il remercie le R. P. J, Latour de sa cordiale réception, et félicite la foule, se réjouissant de la voir si nombreuse.

Mgr Leblanc rappelle ensuite qu'il y a toujours eu, de par le monde, des lieux saints le Bon Dieu s'est plu à manifester davantage sa miséricorde et son amour. Tels sont, dans la Bible,

le buisson ardent qui émerveille N

Moïse; le Jourdain le prophète envoie se laver Naaman, le lé-

preux: la fontaine de Siloé, etc, s

Tels sont également, pour notre

vieille France, Pontmain, Paray- |

le-Monial, Lourdes. Tels sont, dans notre propre pays, pour n'en signaler que deux, l'Oratoire du Mont-Royal et Otterburne. Otterburne est une terre sainte. Le sol qu’on y foule est sacré, parce qu'en effet, Dieu, par l'in- termédiaire de Saint Joseph, y déverse d'abondantes grâces de toutes sortes.

Membres du corps mystique, unis au Pontife, tous offrent donc cette messe pour glorifier Saint Joseph. Mais il importe, dit Son Excellence, que 2 fête ait un

ra continuer

You can't extend your own hand_to help our courageous seamen.

But you «en be of help

through the Navy League . . .

the organization devoted to the care and welfare of hghting and merchant seamen. Contributions of all sizes are welcomed.

the NAVY LEAGUE of Canada

Manitoba Division

364 Main Street, Winnipeg

This space contributed by SHEA'S Winnipeg Brewery Ltd.

" MD102

A. McLeod, C. A.

à prier Saint Joseph, il faudra intéressés

surtout s'efforcer de l'imiter, Ne

nous laissons pas induire en er-

reur par cette fausse doctrine

protestante, que les oeuvres ne

sont pas nécessaires au salut.

Dieu, la pratique de vertus chrétiennes

toutes

tous reçoivent exaucés dans leurs désirs,

Diner

Leurs Excellences Mgr l'Arche- Mgr Leblanc, ainsi que tout le clergé,

vêque de St-Boniiace et

A l'exemple de Saint Joseph, unis- sons à une foi ardente, la fidé- lité à tous les commandements de les Monseigneur termine en formulant le voeu que la grâce d'être mais aussi et surtout d'être de fidèles imitateurs du grand Saint Joseph

La Mai sède une pourquoi plupart vivement l'étable,

des

diverses

au

Pèlerinage à Otterburne

Le Brésil produit à lui sez de café en une année pour suf fire aux besoins du monde entier durant 14 mois

premier

annoncé

25

le

LE PAYS DU CAFE

seul as

par cette partie du

programme.

son

les

Saint-Joseph ferme pèlerins, sont fermiers,

modè!

intéressés,

rucher, à la Parcelle d'expérimentation, spécialistes, groupes attentifs, démonsträtions, naient de nombreux conseils pra

ento

au

Section agricole

pos- e, C'est dont la sy sont Aussi, à verger

urés de

fournissaient

don

tiques. Parmi ces spécialistes, on

remar,ua

it M

l'agronome

J.-E

Lafrance, M. I. Villeneuve, spé

M.

sont cordialement invités à pren-

dre le diner avec les RR. Pères

de la Maison Saint Joseph. Mais

les pèlerins, pour la plupart, ont apporté leur panier: ils se dis- persent sur-la belle et grande Dans leur

propriété des Pères.

voiture, ou sur le gazon,

l'ombre, les familles et les amis

se groupent,

Section d'artisanat

En plus d'un pèlerinage, ce fut aussi une journée d'artisanat A la salle des séances, grâce à la Société d'Enseignement Postscolaire, on put voir une magnifique exposi- La Révérende assistée des Petites Missionnaires de St- Joseph, fournit les explications nécessaires, et répondit à toutes Des centaines de, pèlerins circulèrent dans la salle d'exposition et furent vivement

et une fête champêtre.

tion de travaux. Soeur Marie-Donalda,

les questions.

A3h

pressa au

à

suite les

de

récitant

cialiste en

industrie R., Whiteman, spécialiste en grains et fourrages.

la

St-Joseph

30, réunie de nouveau, au son de la cloche, la foule se l'autel pour et amour

pied de baiser avec confiance la relique de Saint Joseph. R. P. J. Latour, c.s.v.,, bénit en- nombreux piété que les pèlerins avaient pu se procurer, grâce à M. Létienne, St-Boniface. Leblanc donna la bénédiction du Très Saint Sacrement, comme diacre et sous-diacre, de M. l'abbé Z, Garand, curé de St- Joseph, et de M. l'abbé A. Beau- dry, curé d'Aubigny. |

De nouveau, les pèlerins furent invités à prier pour la paix, en la belle priée, composée par Sa Sainteté le Pape Pie XII. nage se termina par une vonsé- cration solennelle à Saint Joseph

Cours de grain fourni par

James Richardson & Sons Ltd.

1019, EDIFICE GRAIN EXCHANGE, Winnipeg

| Prix déchargé à Fort Wilham ou Port Arthur PRIX COMPTANTS A WINNIPEG

Lundi

Juillet 26 27 Nord No 1

or US PA % W Mer mr IN? {Nord No 3... 100% 99%

0 4... "e E 96% No 5 96 4 No 6... 94% |Fourrage 934

ur voie net. 109 4 No 1 Durum....…. 1134 [No 2 Durum..… 115% 113% No 3 Durum.…… 1113% 109% Inf. Nord 1. 110% 108% Inf. Nord 2 + 1027% 101% Inf. Nord 3... 97 % 96% Charbonneux 1... 102% 100% Charbonneux 2. 99% 97 4 |Charbonneux 3. 96% 954 \Rej. Nord 1... 102% 108% Rej. Nord 2... 101% |Rej. Nord 3... 95% 26% | AVOINE

CN NOR. 51% C.W. No 3 «+ 51% 51% Fourrage No 1... 511% 5112 Fourrage No 2... 511 512

ourrage No 3... 501% 50% {Sur voie net... 50% 50% ET ICW, rangs. 64% 64% C.W., 3, 6 rangs 64% 64% | Fourrage No 64% 64% Fourrage No 2. 64% 64% Fourrage No 3... 64% 64% |Sur voie net... 63% 63% ÉACRE à |C.W. No 2. 94 92: IC.W. No 3 89 ni IC.W. 2 rej 864 85 |C.W. No 4 86 844% |Ergot. 84 824 ISur voie net... 93 20% | ! de OPTIONS | Juillet 108% 107% | Oct... . 109% 108% | Déc. 109 107% | Mai... 110% 109% |AVOINE | Juillet 51% 51% | Oct 51% 51 | Déc. 51% 51 |ORGE RS 1: RENE 64% 64% | Oct 64% 64% | Déc, Dee 64% 64% DEIGLE

Juillet . #4 9214 Oet., 94% 93 Déc 941% 92% | Mai 94%

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Puis

TEL, 98 452

28 29 30 112 112% 112% 107% 107 % 108% 100% 10014 101 974% 97% 97 % 97 97 97% 954 95% 95% 94 44 943% 108 108 108% 114% 114% 114% 114% 114% 114% 110% 110% 110% 110% 111 111% 102% 102% 103% 97 % 97 14 98 101% 101% 101% 982 981% 987% 96 96 96% 101%4 10114 101% 99 99 99% 95 95 95% 51% 514% 51% 51% 5112 51% 51% 5112 512 5112 511% 51% 50 2 501% 50 1 507% 507% 507% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 63% 63% 63% 9214 945% 944 B7'a4 89"s 894 85 817% 86% 84!3 86% 86 4 82% 84% 8414 92 92% 92%

WINNIPEG 108% 1084 109 109 109 109% 108 108% 108%4 109 % 109 7% 109%

51% 51% 512 512 51: 51% 51% 51% 51% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 64% 92% 94% 9414 9414 05% 94% 93% 942 93% 95 95% 94%

objets

Mgr

itière, et

Vénération de la relique de

Albini

e appro-

le pèleri-

Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi

31

97 4

941

Le

de

assisté,

PAGE SEPT

Picfond des prix

les fruits et les légumes OTTAWA Confrontée par une pénurie algue de fru et par la hausse x resuitera la Comi Le prix et du commerce qu'elle a l'intent | pêches : es Et sous des plafonds fermés et dé- finis lorsqu'elles r le marché Des me . JR prises pour assurer q " bonne partie de la soit mise en conserve Les prix vont être À blement plus élevés que ce dernière, parce qu'il ne sera pas possible aux product le ren- trer jJeur ecoite COMI À \ par 1 cs l éux LE" nr L les prix atteignent d rs vertigineuses Afin d'empêcher e considérable des prix de égu- mes pet la i . ver, la Commission « tion de fixer des prix maxima pour les légumes qui peuvent être entreposés. Ce | ire sera prise au moment opportur Ces légumes comprt s carottes es bettera À vets, les panais et les choux, PLUS DE 35000 CADETS DE L'AIR AU CANADA OTTAWA.-Le quartier géné- ral des cadets de l'air du ( da a annoncé que la 300e escadrille

de cadets de l'air a été officielle-

ment approuvée le 22 juil et que l'on compte maintenant 35,- 000 cadets au Canada. La 300e escadrille a été formée à Biggar,

Sask. , On peut briller par la parure, on ne plait que par la personne, —J.-J, Rousseau,

LES MARCHÉS

31 juillet

Bouvillons, jusqu'A 1,050 lix

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Vaches et génisses À engraisser

Bonnes $9.50--#10.00 Moyennes $#.00-4$ 9 00 Ordinaires $7.00-$ 7.50 Génisses à engraisser— Bonnes $8 50-59 00 Ordinaires $8.00 88.50 Vaches À engraisser— Bonnes 87.008750 Ordinaires $6.00--56.50 $12,50-#13.00 $10,00-—$811 50 $ 600-$ 9,00 Bouvillons, [EL De choix $12.00--$12.00 Bons #11.25-—-#811 75 | Moyens $10.50—$11.00 | Ordinaires £ 200-410 00 Bouvillons, au-dessus de 1.059 iv De choix $12.00—812.00 Bons S1125-#11,75 Moyens 51050-81100 Ordinaires 85 9.00--#10 00 Génisses— De choix $11.50--$1 Bonnes #10. 50-81 Moyennes $ 950810 00 Ordinaires 5 8 50-$ 9.09 Agneaux Bons $12.00-413.00 | Pesants #11 00-#12.00 | Ordinaires s 9.50-$1050 | Moutons-— lesants $4 50 50 Bons $56.00---57 00 Ordinaires $2 00-43 50 PRODUITS DU MANITOBA Beurre de Crémerie frais no 1— FOF. Winnipeg 3114 Ceufs— Grade A a do Grade A ove a d Grade B, la douz } Grade C, la douz 22 VOLAILLES

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Winnipeg Poules

5 li et plu a liv 17 4451 ! 13 A, u-dessous i à 14 ©] 18

ox 10

| Poulet, la 1 . 48

tante, Mme Jos. Petit, de

| leur Bures, Sssk

marraine, M. et Mme Victor Pel- letier, de Weyburn, Sask.

Nos Malades

M. Théophile Thibert est à l'hôpital des Soeurs Grises de Ré- gina depuis une quinzaine de

Radville

Noces d'or

Le samedi 10 juillet fut un jour de grande joie pour M. et Mme Adélard Laliberté quand tous!

Mlle Léa Dionne est allée voir son frère, Léon, à Calgary, Alta, et elle nous dit qu'il se porte tres bien

leurs enfants se réunirent pour! à" fours célébrer le Süème anniversaire! “;;mi les nôtres qui se sont Le monte 25 jte de jieur mariage | rendus à Willow-Bunch, nous ci-! Abraham Béchard allait le re-

La grand'messe fut chantée par | tons M. et Mme Sylva Bourassa, joindre. Nos deux malades, voi-

le R. P. Yandeau. Les jubilaires! M et Mme Jérôme Deschambault, | sins de ferme à Lajord, sont ont renouvelé leurs voeux de f-|}4 et Mme Romuald Bourassa ét, maintenant compagnons de délité, entourés de leurs enfants,| M et Mme Jean Maurice chambre,

peuts-enfants et arrière-petits-| TT

enfants. Les servants de messe! M Zénon Allard s'en vient de Les recoltes: ia grêle

étaient leur fils, Paul, et leur pe- üit-fila, Raymond Fradette

A midi, tous se rendirent chez Mme Armand Boucher, fille de M et Mme Laliberté, le diner fut servi Au cours du repas, ceux de leurs petites-filles, Mile Jeunnine Fradette et Mille Maria Brochu présentèrent chacune une |

Minton, avec sa famille, pour s e-

parmi nous. Li L

En général, la récolte annon- çait bien, quoique certains fer- miers désiraient de la pluie. Le dimanche soir 25 juillet, un nuage menaçant s'éleva au nord-ouest Pluie et grêle tombérent Ay

Notre curé, vient de partir

le R. P. Yandeau, pour l'Est, il va voir sa mère qui est gravement

malade La

Notre Club

ce fut une pluie bienfaisante,

mais pour une largeur de quatre

adiesse sit sontractèrent Le club des hommes catholi- ! milles, et cela à quelques milles Les ne res 5, ve ‘à 10 | ques va bon train. On a acheté au nord de Riceton, Béchard et

er hr abri v , Fer s ie ét blir une bâtisse qui servira de salle Lewvan, ce fut une grêle drue

juillet 1893. Ils rom A qe 7 paroissiale et qui sera bientôt qui moissonna complètement la

sur une terre à Souris be sd pee | placée sur le terrain de l'église. récolte. Plusieurs fermiers se

1909 et CONMANENTONS JO pan Plus tard, nous pourrons donner | plaignirent aussi de fenêtres bri-

1940, ge gg or Le gun de plus amples détails sées. Voilà pour notre région. village E Vu

Vu Nine Laliberté ont 2 fils! hé: HAUTS Remerciements

et 5 filles: Paul, fermier à leur Sedley

ancienne place, le R. P.\ Eugène e La famille Joseph Madore re-

Laliberté, de St-Eugène PQ 1 Divers mercie sincèrement gars ceux

Mmes Albert Fradette, Arthur! M. Georges Gervais, après qui lui ont témoigné des marques

Brochu, Armand Boucher, et Mlle | avoir résigné comme acheteur de de sympathie à l'occasion du

Enedine Laliberté, qui demeure! grain à Léoville, Sask., était en | 20e de Mme Ovila Madore. avec ses parents. Une autre de! yjsite chez ses frères, MM. Jean

leurs filles, Mme Hector Audette,|L, et Paul E. Gervais | Dumas

est décédée il y a quelques an-| M, et Mme L.-L. Béchard ont} K: :

nées. Ils ont également 37 petits- | fait un voyage à St-Boniface ac-| La première communian des

enfants et 7 arrière-petits-en- | compagnés de Mme O. Lussier et! enfants eut lieu le dimanche 25. {ants. Tous étaient présents à la|de ses enfants. Cette dernière! Elle fut précédée des classes de tête des noces d'or, à l'exception | passa une dizaine de jours chez! Catéchisme données sous la di- du R. P. Gérard Laliberté ises parents, M. et Mme H. Bé- rection de Sr Lamothe, soeur de A ces vénérables jubilaires, | chard, à St-Boniface. | Service. Ont fait leur nous souhaitons santé, bonheur | Mme A. Défaussés et Mme J | communion: Shirley McLean, et longévité | Clavel, de Regina, sont venues| Clarence McLean, Suzanne Fil- rendre visite à Sedley. |teau, Yvonne Clarke, Joséphine

Va-et-vient M. Eugène Parent, finissant en! Clarke, Jean Duchesne, Maurice

Parmi nos soldats de passage | philosophie au collège de Loyola, | Duchesne et William Deschamps. chez leurs parents, nous citons | Montréal, est maintenant en va- En tout 28 enfants prirent part Fernand Fradette, Jean Mazenc,|cance chez ses parents, le Dr et| aux leçons de catéchisme et tous

Paul Rivière, Henri Descham-|Mme C.-E. Parent. | firent leur communion solennelle. bault, Louis Bouchard et Adrien} M. Conrad Béchard, étudiant | À cette occasion, on chanta des Bourassa. . à Edmonton, est aussi en vacan-| cantiques appropriés à la circons-

{ces chez ses parents, M. et Mme | tance. | Georges Béchard. Ê * Lamothe est allée enseigner e en visite pour! Milles Simone et Thérèse Cha-|à lawota pour quelques jours, = Prog Fra chez sa soeur, | bot, de Ferland, Sask., sont ve-|où la petite Dinna Bessette fit Mme Alfred Labbée. | nues avec Mlle Alice Parent chez sa première communion. Eur ve Île Dr C.-E. Parent. | Dans la soirée il y eut vues roi ssé quelques se-! M. Honoré Gilbert de Moose parlantes sous la direction de M. De gl year + amis, | Range, Sask 3 était de passage | Damase Bouvier, représentant du le constable Albert Martin, de la chez Mme Emile Giroux en route | gouvernement. Ces vues furent gendarmerie canadienne, est re-| pour St-Césaire, PQ. |très appréciées et l'école était tourné à Montréal il est sta-| M. et Mme H. Carbonneau et remplie à capacité. tionné. | leur fils, Georges, étaient en vi- Vi ddises site chez M. Charles Béchard.

Mlle Jeannine Coupal, garde- | M. et Mme Dionne et Marcel malade de l'aviation, autrefois en! Bessette sont venus passer une devoir à Moncton, N. B. est|partie de leurs vacances à Dumas maintenant stationnée à Wey-!chez leurs parents. Mme G. Fil- |burn, Sask. Dimanche dernier, teau est retournée à Winnipeg lelle était en congé de 48 heures| avec eux. chez ses parents, M. et Mme H.| | Coupal. |

Miles Monique et Lucille Tu-| renne, de St-Bonifzce passèrent | deux semaines chez leurs oncles, |

| MM. Léon et Victor Désautels. . |

M. Philippe Bruneau, de Fal-

M. et Mme Jean Deshors et Eva ont passé quelques jours chez leur fils, Joseph, à Régina. Pen- dant leur séjour dans cette ville, ils ont assisté à l'Exposition an- nuelle.

M. et Mme Doria Bourassa et leur fils, André, de Debden, Sask. | étaient en promenade pour quel- ques jours chez leurs parents et amis.

Lucien Beauchesne, de l'armée, est de passage dans sa famille. . L L L M. et Mme Baudu et leurs en-

| fants, de Vandura, sont allés en M. et Mme or PTS de! visite chez des parents à Van- + Montmartre, et leur fils, Dosi-| :

s D 4 st re-| 4 | couver, ns on cie Rr- ab- | thée, de l'armée, stationné à Ter-| dons do deux mois à Vancouver, | race, C.B., sont venus en visite

Orpher Beauchesne s'est enrôlé

dans l'armée à Régina. LZ L L

Mlles Emma Martin et Evelyn Dietrich nous sont revenues après une semaine de vacances chez

= À : | à Sedley. hi sd parer Ag FEVeRT | Les RR. PP. Girard et de Mois- | ' L AR [#nc, Legs ee) en vw La famille Chicoine, de Stort- M. Rémi Lacaille, d'Ogema, | Gravelbourg, étaient en tournée! hogks, de passage chez Mme H. Sask., est de passage chez me- | de LT à Sedley vers la | Filteau, mère de Mme Chicoine. re et ses frères, Henri et Isaïe. si + £ PSM RER PAU L'ETÉ RENAN M. Paul Gibeau, employé à sé. {l'industrie de guerre de Régina, | Veillardville |a pris ses quelques jours de gen. si ie dévuilés nus pt [ee vs ses parents, M. et Mme mes la nouvelle que Maurice-L..- |S, Gibeau. | k È | A. Veillard, fils de M. et Mme Se ti D POS NOR OS A touts Veillard, avait passé son sb dr FRS grade 12 avec distinction au col- |congé d'armée chez ses parents| Jège Campion de Régina MODERN BREAD | M. et Mme A. Hamelin. Vendredi dernier une réunion Naissances | de famille eut lieu à la demeure Company, Limited A. M. et Mme P. Lefebvre, | de sn parents, peus féliciter et une petite fille du 5 juin, bapti-| fêter le jeune gradué. PAIN “SOM-MOR" sée Louise-Rachel. Parrain et ————————— —— |marraine, M. et Mme Charle- Wild Rose

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La hutte des Chevaliers de Co- lomb a organisé un concert mu- siCal aux casernes pour nos braves soldats. Les se sont surpassés, Ce fut un vrai

succé

Le Club des jeunes catholiques s'est réuni à la demeure de Mme J. Gilmore pour fêter leurs amis nouvellement mariés, M. et Mme Albert Fournier et M. et Mme Jacques Jaspar. Ce fut une soirée charmante (chants, musique et {copieux réveillon). M.

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Le 25 juillet, dans l'après-midi, | il y eut un pique-nique.

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dresser à M. Assié, sec.-trés., |! WASHINGTON St-Brieux, Sask. 16P,

{la résistance des pays en: s

vani M. Frank | par l'Axe. Ce timbre sera en ven-

l'abbé | Leslie, au nom du Club, présenta | gerald d'accepter notre reconnais-

cier le R. P. Tombu de nous avoir | procuré ces trois jours de recueil- iement: nous prions le Père Fitz- sance pour son dévouement.

Réunion de l'A.C.F.C.

première

LL L LL

dut His: tsar: pot Notre dernière réunion de l'A.

à me soie à Wain | C.F.C. se tenait chez un nouveau * v< |membre, M. Quilichini. Malgré

wright il est stationné. Sa jeu- ] » : : | : er À |la distance (une vingtaine de ne épouse le deioindra bientôt. | milles), l'assistance était nom-

LL LL | breuse. Les discussions furent in- Ë ; | |téressantes. Albert L'Hoir et I] y a à peu près un mois, M.| Johnny de Moissac firent un rap- Albert F ournier, de Prince-| port sur leur collecte pour l'hôpi- Albert, épousait Mlle Florence |{:] de Biggar: ils avaient déjà 95 Geneviève Gross, de Hodgeville | dollars de collecté, ce qui est un M. l'abbé G. V. Fehrenback bénit| ;raj succès lorsque l'on compte! le mariage, dans l'église de

Mariage

Saint-Front

Notre pique-nique annuel tenu le 4 juillet fut un véritable succès tant par la foule immense qui y assistait que par la bonne con- duite de tous. Nous ne regrettons qu'une chose: le manque de crè- me à la glace et de liqueurs dou- ces. La fanfare de Quill Lake vint prêter son concours, et plusieurs équipes de balle-molle vinrent se disputer la palme du vain- queur. Enfin l'équipe de Naicam remporta le premier prix, et cel- le de St-Raymond gagna le deux- ième.

| Walker, le directeur des postes | te le 24 août; le sujet central du | toi tr » aux Etats-Unis, annpnce l'émis-| timbre sera le drapeau

de sion d'un nouveau timbre de 5! Hollande: rouge, blanc et

IDYLLE CHAMPETRE

Le soleil vient de s'enfoncer | lentement comme un globe de | feu dans le lac Manitoba, enve- | loppé dans les pourpres du jour mourant, C'est l'heure exquise du crépuscule prolongé dans les | nuits d'été. Un roitelet gazouille dans les cerisiers, pendant que notre jeune voisine, virtuose en violon, joue l'Ave Maria de Schu- bert suivi d'une sérénade à la lune pour annoncer l'astre de la

puis ce temps-là. On le nomme Alexandre, en souvenir du grand évêque que fut Mgr Alexandre Taché. A la petite école du villa- ge il se distingue par sa vive in- telligence, si bien qu'on ne tarde pas à l'envoyer au Collège de St- Boniface pour y faire son cours classique. Les Anciens sont d'ac- cord à dire que Dieu lui avait donné tous les dons de l'esprit. Vraiment ii possède des talents

; ; | Mlle Archange Trudeau, fille | | une petite fille du 13 juin, bap-| de M. et Mme Arcandi Trudeau. |

Hodgeville.

Décès

Mile Lucille Doucette, fille de | M. et Mme Fred Doucette, est | décédée récemment. La défunte | laisse dans le deuil outre ses pa- |rents, quatre frères: Georges, de Vancouver; Laurent, dans l'ar- mée canadienne outre-mer; Hen- |ri, de Binscarth, Man. et Léo, de \l'armée canadienne en Alberta; quatre soeurs: Mme P. Beauché- ine, d'Albertville; Jeannette, de | Weyburn; Mme Bill, de Prince- | Albert, et Mme E. Pitts, de Card- | son, Alta. | Les funérailles eurent lieu lun- | di dernier à la cathédrale du Sacré-Coeur.

Nos sympathies à la famille,

Mistatim

| Une belle cérémonie s'est dé- roulée le samedi 24 juillet dans la petite chapelle de Mistatim.

48 enfants de la mission assis- taient aux leçons de catéchisme données par la Rév. Soeur Marie- Agnès, de l'hôpital de Tisdale, et par Sr Louise, du couvent de | Zénon Park,

Nonobstant la pauvreté de no- tre petite chapelle, une ferveur religieuse remplissait les coeurs des assistants.

Sous la direction des Révéren- des Soeurs, les enfants chantè- | rent des cantiques durant la mes- se et tous s'approchèrent de la Sainte Table. Pour plusieurs ce | fut la première fois de leur vie qu'ils eurent le bonheur et la joie de posséder Jésus.

Au sermon, le R. P. Gérard Van Vynckt, P.S.M,. curé, fit res- sortir la bonté et l'amour spécial de Jésus pour les enfants de Mis- tatim qui ont l'avantage d'avoir la Sainte Messe régulièrement,

qu'il y en a tant qui sont bien moins privilégiés.

impérieux qu'ils ont de se mon- trer dignes et

d'une si grande faveur de la part de Dieu, surtout par une fidélité constante à la prière du matin et du soir, et par l'assistance à la |messe mensuelle. Après la messe,

COLLÈGE THÉVENET

Dirigé par les Religieuses de Jésus-Marice

Lecons de musique Lecons de peinture.

notre si petit groupe. à s | nuit qui se lève à l'orient. C'est | universels: musicien, orateur,

À la clôture de l'assemblée,| Le soir, dès six heures, la salle l'heure exquise du rêve et du} poète, mathématicien, homme Mme Quilichini, aidée de ses fil- | Paroissiale se remplissait pour la | recueillement. . . Un vol de ca-| de sciences, philosophe, il ex- les, nous servit un bon goûter. première représentation de ciné-

nards passe rapide comme une

ploite tous les domaines de l'in- flèche au-dessus de nos têtes. Des

ma donnée par notre ami de Kel-

ER PORE ORAN NA SES Ù ë | telligence cultivée. Doué d'une Meadow-Lake M M. H. Bruyère. A neuf pluviers et des bécassines trot- | heureuse mémoire des choses et heures, une autre séance commen- | tinent sur le sable au bord de la | des hommes, il aurait pu devenir

Décès | ait et de nouveau la salle se rem-

grève et font sauter les grenouil- les dans l'herbe mouillée, Toute | une myriade d'hirondelles per-

premier ministre de la provin- ce . ,. Que deviendra-t-il? mis- sionnaire, avocat, médecin? Un brillant avenir s'ouvrait devant lui, Rien de tout cela. La Provi- | dence voulut en faire un simple maitre d'école pour servir sa pa- trie. Puis il devient secrétaire

it de spectateurs. Les recettes claires de la jour-

née s'élevèrent à $256.00 et pour chées l'une à côté de l'autre sur cela nous disons un bien cordia)

merci à tous les organisateurs, | Rage lue os pocag ds Ps aux dames qui se dévouèrent à la| te en train de causer sur les Ne an des tops, à M. H événements du jour... Que s'est-

VON ROUE. ou: beau Aime er il donc passé pendant les heures

1 pl M. Eugène Vachon est décédé | le 19 juillet, à l'âge de 55 ans. Il laisse pour le pleurer, son | épouse, trois garçons et six fil- | les: Mmes Albert Durand (Alma), | de Dundurn, Sask., William Fair- |field, (Alberta), de Nanaimo,

3 : x de la municipalité, tout en res- R lat les t

AU UT a NEA bre lanaaerebr ts deprès Qui viennent de s'écouler aux | tant organiste et maitre chan-

bed em ds Mine | Le dimanche 18 juillet, M. H.| alentours de la plage? | tre de la paroisse. C'est un hum-

Sask., Jun Kosteriva (Laurette) | Bruyère venait de nouveau nous | de Victoria, C.B., Emile et Joseph | donner une séance de cinéma, et |

ble qui ne s'ouvre pas à tout le

Tout le jour, les fermiers ont monde, Pour ceux qui le con-

| ramassé du foin pour le mettre

de Meadow Lake, et Thérèse et Paul, à la maison.

Aussi ses frères, Trefflé, Gré- | goire, Alphonse, Joseph, Agénor, | Wilfrid, Stanislas, et Donat Va-| chon et trois soeurs, Mmes Elzéar Renauld (Aglaïe), Georges Bol- duc (Anna), Adélard Chabot (Alice), tous de l'est.

Les:porteurs furent les beaux- frères du,défunt: Réal, Hervy, Auguste, Pete, Léonidas et Se- rias Corriveau, tous d'Henry-

comme toujours une foule nom-|

| breuse y assistait. Encore une fois | merci

à notre compatriote de Kelvington.

CE |

Mlle Agnès Dufault, de St-Bo-|

niface, employée aux bureaux de

“La Liberté et le Patriote” et

journal, est venue en vacances | chez ses oncles, les familles Du- | fault.

L

M. et Mme F. Gauthier, de!

Le travail de la fenaison s'ef- fectue rapidement. Au loin on entend la faucheuse faisant tomber le foin capiteux qui jon- che la prairie. On racle celui qui

|collaboratrice bien connue de ce! # été coupé la veille, puis le

grand râteau ramasse le foin mis en meulons par une chargeu- se à bascule actionnée par un homme aidé d'un cheval qui fait monter le tas de foin sur la meu-

bourg, Sask., et aussi Alphonse | Timmins, Ont. et Milles Jeanne et le que l'on édifie solidement.

Corriveau, de Winnipeg.

Les funérailles ont eu lieu dans | l'église Notre Dame de la Paix, et | l'enterrement se fit dans le! cimetière Woodland à Meadow | Lake.

leurs parents, M. et Mme G. Se-| nez. LL * LL

Mlle Thérèse Montes qui tra-| vaillait à l'hôpital de Tisdéle est | revenue chez ses parents.

MM. S. Marion

et À. Pouliot

| Alice Senez étaient en visite chez | “Que de sueurs versées pour four-

nir à l'humanité affamée, le lait, la crème, le fromage et la viande,” semblent dire les foins fraiche- ment coupés. Ils pourraient a- jouter: ‘“Songez que nous s0m- mes riches en vitamine!”

A travers les champs odorants les goglus et les étourneaux

| t él | naissent intimement, il parlera en meules que 10n à vues 86le-| 6 un rare bonheur des plantes ver comme par enchantement. |

des prairies et de leurs vertus médicales, il nommera chaque oiseau qu'il connait par son chant et son plumage, sans excepter la faune qui habite la forêt

Il a connu les premiers fon- dateurs et les missionnaires tels que le R.P. Camper et le Frère Muilvihill dont il parle avec vé- nération. Il a été en contact avec les chasseurs et les pé- cheurs, les pionniers qui ont fait souche dans la paroisse de St- Laurent.

Actuellement, M. Alexandre de la Ronde occupe ses loisirs à faire un dictionnaire en langue sauteuse pour le profit des mis- sionnaires et du savoir humain,

Voilà, en somme le résumé des nouvelles du jour, et puis, au cas j'aurais oublié quelque

au moins une fois par mois, alors |

reconnaissants |

La petite paroisse du Lac Pel-| letier a été très honorée de re- | cevoir, à une semaine d'inter-| valle, deux personnages distin- | gués de l'Est. Le premier, M. Adrien Pouliot, est doyen de la

: | faculté des Sciences de l'Uni- Comme conclusion, le curé mis- |

sionnaire leur expliqua le devoir | Yersité Laval de Québec et pré-

sident du Comité permanent de la Survivance française au Cana- | da. Le deuxième était M. Séra- phin Marion, Docteur de la Sor- bonne et professeur de Littératu-| re canadienne-française à l'U- niversité d'Ottawa, Ii est aussi! Secrétaire honoraire de la So-

au Lac Pelletier

chantent en voletant, mes pas! chose, demandez-le aux hiron-

ainsi qu'il a vu M. le Curé à l'oeu-| sécher pour l'hiver prochain.

|me conduisent au magasin où}

M. Séraphin Marion nous est | j'ai fait la rencontre de plusieurs arrivé mercredi matin, le 28 juil- | personnes qui causent en fumant let. Il a passé un peu plus d'une la pipe. Le long des clôtures qui journée parmi nous. Il a visité entourent les maisonnettes blan-

la paroisse afin d'observer tout | chies à la chaux, je remarque |

ce qui pouvait l'intéresser, C'est | des filets de pêche que l'on fait

, 1 téchisme. Il a même daigné as. |, À Une distance respectable de sister à une de ces leçons et se la grand’ route, en face du ma- faire tantôt élève, tantôt pro-| 8asin était autrefois le poste fesseur. Plus d'une fois, il est al- | de la Baie d'Hudson, ñe trouvent se reposer de sa course, su la magnifique plage du Lac Pel-

delles habillées en redingote ali- gnées sur le fil barbelé. ..

Godias BRUNET.

Malaises intestinaux des enfants

Pendant la vhaude saison d'été et de bonne heure l'automne, plusieurs en-

r! l'église avec son clocher à jour, fants. et en particulier ceux qui per- | le presbytère, le noviciat des RR. | cent des dents, sont sujets à la diarrhée,

letier. Chemin faisant, il s'arrêta

: chez les fermiers pour admirer

leur travail, et particulièrement

PP. Oblats, le couvent et l'école | dysenterie, colique, choléra et autres

des Rév. Soeurs Franciscaines, constructions en pierres blotties dans les fleurs et la verdure.

troubles d'intestins.

| Chaque mère devrait avoir une bou-

teille de “Dr. Fowler's Extract of Wild

chez M. I. Studer, maire de la| ciété Royale du Canada et Se- | Municipalité, et notre grand ar-| crétaire de l'Association Cana- | boriculteur. Il y prit même un! | dienne de l'Enseignement Post-| repas en compagnie de M. l'abbé | illustres, souvent inconnus du|gSurveillez la santé de votre enfant. scolaire au Canada. | D. Dugas, Lieutenant d'Aviation grand public et même ignorés|Achetez le remède du “Dr. Fôwler”. M. Pouliot est arrivé le jeudi à Swift Current. dans leur propre patelin. 1 à été employé efficacement per sed U F y Le soir, M. | milliers e méres canadiennes puis , Mg 8 cer pr en pendant une ange ag te M. Alexandre de la Ronde de | jes 94 années qu'il est en vente. du Comité de Survivance, formé | siens qui avaient répondu à l'in- rs res M Le vec Pr Pol ve amy and re cou |lors du dernier Congrès de la! vitation. Il stimula, par sa parole Sade à ; ne française, en 1937 à Qué- | chaude, notre pr À ho L mé.|cette contrée qu'il hebite de-l'Fhe T. Milbum Co, Lid, 0 sage: anal bec. Comnfe M. Pouliot est un | me notre foi, afin de nous inci-| des Directeurs de Radio-Canads, | ter à parler notre langue et à il nous parla aussi de la question ! pratiquer notre religion de plus! du français à la radio dans! en plus, et donc de ne pas aban- | | l'ouest, et particulièrement dans | donner la lutte commencée de- | la Saskatchewan. M. Pouliot peut | puis 1760, mais de la continuer | nous être d'un grand secours | et même de l'intensifier. | pour nous obtenir plus de fran- N'oublions pas que nous de- cais au poste de Radio-Canada | vons à l'intervention de M. l'abbé | | de Watrous. Après avoir vu sur! Dugas, d'avoir eu la visite de M place notre situation telle qu'elle! Marion. Nous l'en remercions est, et avoir entendu les deman- | donc bien sincèrement. des des Canadiens français, sa | Inutile de dire que nous re- parole aura plus d'influence au! mercions très chaleureusement comité de direction de Radio-' MM. Pouliot et Marion de leur Canada. C'est du moins ce que | visite aussi aimable qu'utile, et nous espérons et souhaitons de! que. nous souhaitons les revoir ltout coeur. l'encore parmi nous.

|Strawberry'' à la maison, en cas d'at- |taques soudaines de ces malaises

L | Ne faites pas d'expériences avec des Chaque paroisse a ses hommes | ,;emédes nouveaux et non éprouvés.

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RTE ET LE PA

TRIÔOTE

A Travers les Centres Français du Manitoba

Des correspondants spéciaux de “La Liberté et le Patriote”

tants se n © senade à Mine : s0r F pro” a4 Mar -Eustache St-Eus CARS Lies n LA L 2 L Loyer PE r eat rt er QE : A ese pe m” ut : ve se Le Marque 2 (2 repos téf Car sa santé le M. et M ne ° L d Lustoas vp €, étaient en : e mande. M. le vicaire est allé ; L n_rre de à - s . e « site chez M. et Mme Jos. Chatel le d e da Eat en à « , 2 il est revenu le ler août pe d'u 0 Milles Antonine et Therèse Po (> * s, de l'armée canadienne, sont Le 22 et ñn group amie à 1 a ana i ut enues p er queiques jour ez se L rendues ez Mi and nts ti M Art} McD à le ses , parents, M. et Mme A ar de r «t L L des cadeaux, des fl et de bons : N s passé Elie 4 a in apr agréé , Rébeccs. ave lité : In Memoriam r " c . T . à exce e une fleur qu s'épa- sefit * sit de goûter. N .e t, belle, vermeille p f : 1e : L: e puis pâlit lentement pu pe RES w à 1 puis f lente: et disr it souda p tou Me McD s le r breuse + e: à irs, ains écoula la belle vie années re de M + par sd 2 1e M W lie Alarie Li | à Wild Rice, Dakota Nord, il Mme e 1 : une au nt en 1898, lorsqu'il était jeune tre L LS 1e] est er mme, ave ère et à ( e ch Mme Isidore ;e M. et Mme Ti Alarie . Li LE ; que facre et « e pe L ites dEUX | demeurer au Manitoba. Ils pa - : fr » 1 a e L d e2L L erent deux a à 1 te D meure à Boggy Crec iar à Pa-| s'établirent déf eme à El r > ' r1 Let r ! se de { a. Elle e ee Resté célibataire était « à St-Fr Xavier ne l'ange consolateur du foy [ (2 14 e de $5€ paterne Y er avait de r petites-f Mme Bonhan ac de, duns la peine et l’affliction? mpagne. F t fait 25 mil Aussitôt il empre t de le se 1 r [1 r qe n rire . les auio pou enare &!courir du mieux qu p ait 1 …1 # : ' Rot prendre le tra Après B|1] s'affligeait beaucoup des « re 4 *r » nt 4 heures de 1jet, elle | des eurs des autres et ne pensait ja cendues à Elie, et de elles se! aie aux enne sont fait conduire à St-Eustache Sa vie fut ».euse, humble, cha- sans ressentir de fatigue. Mme Lu- | ,jiable et 1 euse e ésire e rendre Win R 8 S Le 19 n il dut band er : ne at te ® lerTe - pe aene : Û st n travail et r l'avis du méde lunettes le 7% l'hôpital sd 6 cin, le 25 il entra à l'hôpital. Le 28 juin, muni de icrements et Mme Elie Richard, de Lorette s I à entouré de ses frères es s0 r Stmor e Pr 2 eau) est er : xd l et de quelques autres parents visite chez sa mère, avec ses en- x ; "| rendait son âm: à Dieu fants # Son pére et sa e le préct dèrent dans la tombe, 1 en 193 Woodridge et l'autre en 1934 , P Aprè a mort de ses parents Va-et-vient | P “Er D il dut demeu sur la ferme Mile Irène Viekbeck est partie I1 laisse dans le deuil 5 frère en promenade chez son frère,|et 4 soeurs: Freddie et Eddie Frank, de Abiwin, Ont, d'Elie; Atchez, Hervé et Patrick, de de Layland, Man: Mme Emile Mme A. Blair, de Californie, ! Beaudry (Emilda), de St-Eusta

est venue passer quelques nes chez ses parents, M. et Henry Landry

semaIl- Mme

che; Mme Louis Aquin (Edouar- dina), d'Elie; Mme Oréus Sauva geau (Albertine), de Fargo, D.N,. et Mme John Préfontaine (Lau-

ra), de Bénard, Man.

Mme Louis Meurens et ses en- Des locomotives monstres pour le Canadien National

MONTREAL Le Canadien National est appelé à transpor- ter en temps de guerre beaucoup plus de voyageurs et de marchan- dises qu'en temps ordinaires cette augmentation l'emploi de locomotives puissan- tes

Vharmucic Préfontaine 114

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tantanément. 35e par poste

et directeur général du Réseau

national, a pris livraison, récem-

ment de la première d'une sé-

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De nombreux amis se sont ren- ius à la résidence de M Barthélemy Légaré, pour dire au revoir à leur fils, Benoît, qui re- : dans l'armée après e de quelques semaines

( ses parents Li .

et Mme

ur ne ur

acance hez

Le R. P. Alphonse Paradis, O

ML, ses soeurs, Mme Gaboury, ide la Colombie Britannique, M et Mme Labossière, de Somerset,

let M. et Mme Félix Paradis, éga- ement de Somerset, étaient réu pour rendre visite à père, M. Alfred Para

tous

nis eur

Fannystelle Va-et-vient Le R Arthur Lacerte, OM

était de passage chez ses pa- et la semaine passée LL L

Lavoie Boniface

P 1

I

amis L E

st

rente

mn

M

l'abbé de Ar

éché de est venu re te a

paroissiens,

c vi

ses

la semaine

M Balez, de l'hôpi-

l des enfants de Winnipeg, vint

q L

re, Odilon, de Fannystelle. L LZ .

le Suz ne

a

Ds er elques ours chez son

Pique-nique dimanche 25 juille Brunet a récompens de sa chorale en camp privé Durant l'après-

Le

l'abbé

membres conduisant à

St-Jean-Baptiste midi les enfants se promenérent en canot et plus tard eurent l'agréable surprise d'avoir la vi-

nn

a

le 118

il| ite de leur ancien curé, M. l'abbé |S. Caron No tenons à remercier très | sincèrement notre bon M. le cu- L] L2 L1 Baptème Léo-Joseph, enfant de M, et Mme Hervé Cyrenne. Parrain et marraine, Henri Cyrenne et Si-

mone Ferland, oncle et tante de l'enfant Florze Baptème Joseph - Arthur - Michel, fils | d'Alphonse Girouard et d'Olive Ross, baptisé le 11 juillet, Par-

rain et marraine, M. et Mme Ar- thur Ross.

! . CE |

| Le dimanche 8 août il y aura soirée de cartes organisée par les | | dames du deuxième groupe, au profit du couvent de St-Labre.

Sainte-Claire |

Peinturage au presbytère | Un peintre engagé par contrat | la toilette extérieure de | notre maison. |

Magnifique construction de 26! par 28 à deux étages, c'est l’un | dés plus beaux presbytères.

Les paroissiens ont raison d'é-

[a fait

tre fiers de la maison-résidence | Olivier Joubert et de Delphine Gareau, François-Xavier, 14 ème de leur prêtre. Aussi, en un tour |enfant d'une famille de 15, de-X | de main, l'argent nécessaire a!vint orphelin dès l'âge de trois | filles:

| été ramassé. | .

Le dimanche 25 juillet, fête | | de St-Christophe, M. le Curé a

sont en acier au lieu d'être en | béni les automobiles, et distribué | ensuite

es plaques de St-Christophe. |

| Les Dames de Ste-Anne ont eu | leur cérémonie spéciale, le sa-| | medi 24: communion et grand’ | messe, puis élection des digni-| | taires. Présidente, Mme Arthur | | Carrière; vice présidente, Mme | | Emerie Mailhot; secrétaire-tré- | sorière, Mme Emile Bedu; di- rectrice du choeur de chant, Mme Bedu; gardes-malades. Mmes Travis et Henri Bouvier, |

Sainte-Anne-ües- Chênes

Pélerinage en l'honneur de Ste Anne

Le lundi 26 juillet avait lieu notre pélerinage paroissial à la Bonne Ste Anne. Plusieurs per- sonnes des paroisses environnan- tes se joignirent à nous pour fêter notre Patronne. Il eut plusieurs messes et beaucoup de communions. C'était vraiment édifiant de voir la piété des fide- les qui prirent part à ce pélerina-

ge

A 10 heures la grand'messe fut chantée par le RP. J. Magnan OMI., originaire de cette pa roisse, ayant comme diacre et sous-diacre les RR. PP. À. M Parent et M Damphousse CS.SR. Nous avions le bonheur de voir parmi nous S. Exc. Mgr G. Cabana, et plusieurs prêtres du diocèse

Après l'office, Son Excellence se rendit visiter nos malades et faire vénérer la relique de Ste Anne

Le soir, il y eut Salut du S. Sa- crement et procession solennelle avec la statue et la relique de Ste Anne. Le chant fut éxé

par la chorale des Dames de

Anne, qui mérite des félicita- | tions. La neuvaine préparatoire à

cette grande fête fut prêchée par le RP. E. De l'Etoile, C.SSR.

M. l'abbé J.-A. E curé d'Aubigny, ainsi que Mme Joseph | Bérard et son fils de St-Norbert, ont rendu visite à leurs parents Mme Joseph Girard et Mme An- toine Desautels

3

‘eauary

Etait aussi de age chez son frère, M. l'abbé Alphonse Laurin curé de Letellier *

M. l'abbé Clovis Paillé, curé de Ste-Agathe, après avoir rendu visite à sa soeur, Mme Armand Laurin, est parti pour l'Est voir ses parents et prendre, quelques

jours de repos | . LL .

pa

Depuis quelque temps déjà, la famille de M. Hervé Gauthier, de St-Boniface, est partie pour aller demeurer à Détroit, Mich.

LA L L2

Mme Colette, de St-Boniface est venue rendre visite à sa mère, Mme Mastaiïi Duguay, à son frère, Adrien, et à Mme Trudeau.

LZ L LA

M. et Mme F. Dufresne sont en promenade chez M. et Mme Wal- ter Lavack.

| ar

Mme P-A. Asselin, de Lewis Man... a passé quelque temps chez Mme Joseph Cloutier

+.

Si quelqu'un désire avoir les listes de prix de la Société Agri- cole La Vérendrye, il peut s'a-

dresser à M. David Langill, se- crétaire, Giroux PC. Man. Remerciements Mme Ernest Hébert et sa fa- mille désirent remercier tous les parents et amis qui leur ont

témoigné de la sympathie à l'oc- casion de la mort de M. Honoré Desautels.

| Saint-Labre

Le soldat Jean-Paul Laberge est venu passer son congé de deux semaines avec son epouse chez M. Rémi André

. LZ L :

Le couvent de St-Labre est en-

se bases, et les parois-

e sent du travail dé- pli. M. L Poitras est er le travail de cons-

: Marchand |

U!

:

Le solda vsse Lépine est re- : d'Angleterre p n congé de 28 jours L2 L2 Lo Les soldats Georges Msrand et Georges Carpentier sont actuelle-| ment en congé chez leurs parents. | L L Mme Louise Gamien nous a quitt pour aller rejoindre son| nari à St-Georges, N.-B L L LR Par l'entremise de la Croix- Rouge internationale, M. et Mme |

Patrice Laplante ont appris ré-|

cemment le décès de leur fils, le

ldat Roma Laplante, s:77: 1 à Hong Kong il était pri sonniet LJ . LZ Baptèmes | Joseph- Thomas - Earl- Walter, |

de

Frédéric Shaw et de Flo- Carrière, baptisé le 7

4

rentir juillet Marie-Orise-Rita, fille de Raoul Lamontagne et de Florence Ha- rel, baptisée le 7 juillet, Joseph-Alphonse-Salomon, fils de Georges Martel et de Thérèse Charette, baptisé le 19 juillet. | Marie-Doris - Rose - Anna, fille | d'Octave Chartier et d'Alice Ga- gnon, baptisée le 28 juillet.

LONDON, G.

e

| [l |

Ont. —M, Wallace | Hamilton, musicien bien con- nu dans les cercles artistiques et| membre de l'Orchestre symphoni- que de London, est décédé ven- dredi dernier, à l'âge de 36 ans.

Deces d

St-Pierre-Jolys perdait le 24 premiers fondateurs dans la Denis-sur-Richelieu, P

Q., le 1

ans, et sera élevé, dans la suite, par sor grand-père Gareau. |

A dix-sept ans, il apprend le métier de sellier, à Sorel, se rend à St-Jean d'Iberville, pour suivre de à Ottawa, son patron, M. Borbridge. C'est ainsi qu'il eut la bonne fortune de rencontrer M. le curé Ritchot, | venu dans la capitale, en 1873, pour conférer avec le Gouverne-| ment canadien des affaires de; l'Ouest. Fortement encouragé à | venir zu Manitoba, c'était au mois de mars, le jeune Jou-! bert décide de faire le voyage immédiatement. 11 va faire ses adieux aux siens à St-Denis et à Montréal, manque l'expédition

e M. François-Xavier Jou